
L’HUBLOT AU-DESSUS DE L’AMER 1
La nuit quand le train de ta peur siffle, tu vas pas chercher à savoir le nombre de fois, tu penses juste « v’là l’facteur qui sonne, encore un recommandé » et tu galopes. Oui mais voilà quand on galope dans un cauchemar, on a les deux sabots qui gluent, et tout se met en ralenti, sauf le monstre qui crache un putain de feu, genre dragon, au-delà du 3°degré de la brûlure au cul.
Et le noir en s’étalant te ronge.
Il te lêpre l’existence, que les années passent, avec tes phalanges jusqu’à ce que tu aies plus de bras. Tu deviens une malle arabe, une brouette de Zanzibar, en perdant jusqu’à tes jambes, avec l’anse et les brancards. Un maintien de ninnin te fait épouser la première forme qui passe. Oh ouais, c’est sûr, pour avoir du mou, t’as du mou. Avant l’heure on te prescrit la pilule bleue tant tu grises foncé. Ouah, la tristesse.
Bander mon P’ti-Gars, c’est pas une question de sexe, sors-toi de dessous de ta ceinture nom de diou, une fille et un gars c’est du pareil au m’aime pour sauter le fossé de la vie.
C’est itou que ça érectionne.
Il y a de la chausse-trappe derrière chaque lampe que tu espères trouver sur ton chemin. Rien n’est plus imposteur qu’un génie sur lequel tu mises tout ton destin. Faire ses voeux, c’est debout, surtout pas à genoux.
La peur ça porte bien plus loin que la trouille de vivre, parce que la peur c’est l’oral et l’écrit permanents des étapes de ta traversée. Que tu le veuilles ou non, tes parents en te mettant au monde ils t’ont classé mortel, pour vivre ya que de toi que ça dépend.
Capito ?
Aujourd’hui je vois les arbres suer, la terre se fendre, et le mac à dames faire la manche su Internet. Des contraires au cinoche que les animateurs de jeux télévisés te font, suivant le tracé des politiques, les cherche pas, regarde, ils sont partout autour de toi.
Mais faut que tu mettes tes mains dans la graisse.
L’Irma frau dite, déboule d’un cristal opaque, tarot-tarot gare au dahu.
T’as dans les tripes les vrais outils, à toi d’apprendre à t’en servir.
Allez tchao, on est d’revue, j’t’accole…
Alain Niala alias Loisobleu
18 Juillet 2014
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