En cette matière la Kabale tient boutique, proposant toujours l’Ange-Gardien ad hoc pour tirer de l’impasse.


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En cette matière la Kabale tient boutique, proposant toujours l’Ange-Gardien ad hoc pour tirer de l’impasse.

 

Peau à peau ne plus être qu’un seul palpitement. Au point de n’en plus sentir que la première vertèbre d’où partit l’onde pour n’en jamais perdre la mémoire. Le point d’attache cherche la formation aérienne à force de soubresauts.Le feu brase les souillures laissées après les assauts des angoisses de l’inconnu. La force du rapprochement éloigné dépasse les pseudos-qualités du collage permanent. Que de remèdes hallucinatoires sont mis en circulation sur les lieux où la panique a suivi les sinistres du naufrage en traversée.

En cette matière la Kabale tient boutique, proposant toujours l’Ange-Gardien ad hoc pour tirer de l’impasse.

Tu es debout, bouts de seins durs à mes tétins, démêlant les torsades pileuses de ma poitrine. Ton ventre frôle mon pubis de sa toison en mouvements qui vaporisent des besoins d’amour. Ton souffle s’est pendu à mon cou, pendant que montent à mes épaules des muscs évadés de ta vulve battante redevenue primitive. Nos cellules vont nous désincarcérer de nos emprisonnements volontaires. La mécanique de sauvegarde naturelle enclenche son prophylactique remède.

Tu n’es plus en appui sur tes pieds, mes mains empaumant tes fesses t’ont montées au-dessus du fossé de la détresse.Plus rien n’entrave l’avance, le chemin s’ouvre dans un mouvement de vague montante, mû par le levier de la lune nouvelle, te voici en ceinte de confiance en ta seule Lumière, capable de vaincre. Le sentiment qui laissait croire s’être éloigné, terni, déplacé, détendu , ramolli se dresse visible sur ses racines profondes, vigoureux tel  qu’il n’avait cessé.

L’enfant d’un signe a retourné l’obscurité d’un vertical silence. Les mots pour dire la profondeur n’ont jamais été inventés. Ils se sentent sans nul artifice de bruit d’écriture

Niala-Loisobleu –  2 Juin 2016

 

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