AUX BAINS-BOUCHES
De cette corniche ceignant ton cou
tes épaules parcourues m’ont plongé au bas de la falaise
par la saignée de tes seins
alors que la première vague
soulevait le vent de l’étui
et que leurs tétons se mirent à faire des pointes
pour glisser des bretelles
d’un m’aime élan
Enjeu d’ô
orchestré par les oiseaux marins
la lande se faisant bruyère
ouvrit le passage aux embruns
C’est à ce moment là que tes membres inférieurs prirent de la hauteur
en simultanéité avec tes yeux ne retenant plus leurs cris
Tout s’éteignit des mouvements automobiles
des fracas touristiques
des papiers gras et odeurs de frites
nous nous étions vidés du monde
Enfin l’odeur marine
jointe aux doigts
j’ai nagé
j’ai nagé
j’ai nagé
à l’amble du coquillage
sans vouloir sortir de l’eau…
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Niala-Loisobleu
18 Février 2024
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