
LE GARDE DES SAUTS
En terre d’injustice
je n’ai vu que l’arbre pour tout retenir de la lumière du soleil et des ses affluents
mon jardin est vaste de modestie
Il est ô
né de ses jambes
carrées sans mots détournés
Comme la cerise donne au gâteau
les seins de ma Muse sont cette outre-mère qui m’allaite
Mon arbre perche l’oiseau, le loge et le nourrit
tes fesses mon amour s’y posent pour être à l’orchestre du spectacle
Roses blanches, blanches roses
loin du grand-guignol de la chanson triste
vous tenez ma virginité conceptuelle du monde en renouvellement
lui qui a tendance à préférer les enterrements comme une pleureuse professionnelle
je choisis de faire l’amour à la vie
moi le cheval sauvage fils de Pégase !
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Niala-Loisobleu.
21 Février 2023