La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Du ciel remué par la vague m’arrive du fado au rivage du soleil couchant , étrange image, j’entends Fernando Pessoa décrire les contours du paysage que je copie en première intention, puis resigne en deuxième avant que le suivant finisse par me bouffer le nom…
Dans l’impasse du monologue.
Niala-Loisobleu -26 Octobre 2022
IMPASSE DU PARLE-TOUT-SEUL
PAR
FERNANDO PESSOA
J’ai parlé avec une autre « personne » Elle est bien bonne!
Oui mais l’autre, c’était moi, Parce que cela est arrivé Impasse du Parle-Tout-Seul…
Mais alors que faut-il faire De cette parole sans parole De ce dire sans dire? Rien; car la vie est une meule Qui moud l’absence de blé Et que je n’ai parlé qu’à moi-même Impasse du Parle-Tout-Seul.
La vie a toujours eue besoin d’équilibre pour tenir droit le fléau de son histoire, les pestes et choléras aux basques, conquêtes , guerre de 100 ans, siège sans faire d’enfant, dictatures royales-révolution-empire, font partie de son constant..
L’oiseau a toujours gardé son assiette dans la chevauchée non sans y laisser quelques plumes
Quand la mer est transparente je vois où trouver l’éponge pour la débarbouiller du noir et je plonge en apnée
Car tant qu’il y aura des hommes tout s’aggravera, ce qui pourrait expliquer ma préférence bien que la perfection soit une hérésie développée par les dieux
méduse l’auditoire mets sac à côté nord et mise du crocodile dans ta mare ouest démode du croissant au court à demi est toast à taire consomme le décideur sud sors ta mince camelote du désert oui-da monte maturité à la corde cuisse de dos
conduis le sommet au Tati à créer de dos accoutume-toise : méditer salades nord détourne-toi du commerce assis là et da contracte l’idiome dur de masse à ouest comme sa décision dérate ta rotule sud adulte du sans mémoire accorde-toi est
situe dam le contour de ma croisade est conte le traumatisme coi du rasé de dos modèle de saut ton moi si caractère sud miette accumule des oasis radote nord admets le concert du soir à mardi ouest immole ton étude s’écrit courses à dada
commente la cause sois de tout Derrida souris au médicament coloré daté d’est décide des mots à courir l’amante ouest acclame ton truisme au soir d’été de dos
couds la tête assidue mérite coma nord incise ta dermatose morale de coût sud
et commande l’écriteau d’os à sortie sud considère la tasse comme toiture du da cuis le camaïeu de mots et torsade nord accommode l’autorité de sardine US est commets la couture de raisin à et de dos décommande aussi le tricot rade ouest
cascade la moto de dire terminus ouest déçois le las à trou de commentaire sud acclimate ton trousseau de rime de dos soude la contumace d’iris motte réséda cuisine de coteau mords le matador est détruis cocotte malade au messie nord
décroise la sciée du tam-tam nord-ouest amortis le roc est ce demain d’ouate sud tic tiré da essore la communauté de dos
Raymond Queneau ou l’oignon de Moebius
On rime do, soigne ma nuque, double noyau, Une ouïe d’embryon la souda, gnomonique Non né d’audible mosaïque, gourou moyen Ou mi-badge au Numide, noyons l’Orénoque. Une monogéoludique m’a boudiné rayons Du globe maya un soir monodoué quenine !
Or, nid mou ou mou, bégayons de la quenine. Sème, ma gonodoque, un rien d’oubli. Noyau, Un duodégnome oblique au moi en rayons, Idem ondoyons rue l’aube au gnomonique — Un nu, oui-da : on gomme sa Libye d’Orénoque Ou la nonne d’amour es bigoudique moyen.
Qu’on nous doue la big âme noire du moyen. Boy du gonodrome au sein mou, laque Nine. Nue. sa momie au nylon du Gobi d’Orénoque ! On masque le bourdon — neige-moi du noyau, Où à une myriade, son double gnomonique M’ennuie, d’où, on boude ma logique. Rayons
Au menu — nœud monodique oblige — ‘rayons’ Où souque la bigamie non ronde — du moyen Nie le doudou; embrayons au gnomonique; Un boa du Sodome y go, more, à l’unique Nine, Ninon, ma gourde moqueuse, bolide noyau Bigle au duo mou, mayonnaise d’Orénoque.
Ysabeau mouline du moignon d’Orénoque, Ondée du on, genou maboulimique, rayons, Mon aine ombreuse qui gondole du noyau, Ma sourdine, ou bouée d’Algonquin moyen, Monogyne amadou d’où s’éblouir quenine, Rude madone, un soi, le boyau gnomonique.
Soudure, aboulie d’anonyme gnomonique, Digue, bain mou, s’y adonne mou, l’Orénoque. Origène, son bayou doum-doum la quenine. Midi, eunuque abondé, monologue rayons. Moule, on burine sa gonade — quoi du moyen ? Rôde, ô muqueuse mignonne d’aboli noyau
De l’amour en noyau boisé du gnomonique, Bague au Nil, dominos du Moyen-Orénoque, Monde ou rayons du moi, bouge la quenine.
L’observation humaine note le changement de réglage de la hausse de l’arme constructive. En baissant son oeil en marchant, l’homme a fini par ne plus voir que le bout de ses pieds et à force d’araser à ne laisser qu’un marécage inhabitable autour de lui
La lumière humaniste disparue c’est le moi soumis à ses divagations les plus erronées qui prend les manivelles
J’en ai rien à secouer de savoir que tu existes, je dois trouver ce qui me donne que jouir à vivre, point barre
La nature a été la première à en subir le choc
Elle marche plus que sur la tête et encore
Les grandes embuscades du Moyen-Âge qui rendaient parait-il la traversée des forêts hasardeuse, ont-t-elles chassé l’Esprit durant cette période de l’histoire ?
Non l’être primitif a respecté le pacte qu’il avait avec la racine-mère. Les dernières tribus sauvages qui restent aujourd’hui sont en voie de disparition par la contamination du monde évolué, pas par leur précarité existentielle. Ils vivent dans la forêt, savent les arbres à médecine, le pouvoir des pigments mis en peinture sur le corps, la sagesse des pierres, le bon passage des eaux en fonction de leur position dans la carte du ciel, ils parlent toutes les langues fauves dans l’intelligence du sauvage de l’animal. Ils savent la nécessité d’avoir un ordre, de faire l’apprentissage de la force. L’auto-proclamation n’existe pas dans le monde où chaque minute est une confrontation avec les forces établies. Avoir un chef c’est suivre un Rite. On ne vit pas pour devenir puissant. Il n’y a pas de monnaie, que du troc. La connerie reste limitée au pourcentage d’équilibre vie-mort naturel. La vie est transmissible pour la simple raison qu’elle est incomparable et seule à gérer la beauté par la vraie poésie
Les écoles sont pas venues tout vicier avec leur système de notation qui, en devenant la règle seule à utiliser pour tracer un trait, ont mis la compétition pour seul sens de vivre
Eux ce sont des adultes, des vrais pas des fiottes, qui font leur traits à main levée toute leur vie comme l’enfant
La couleur est partout
Dans le moindre mot qu’ils prononcent, dans l’étreinte qu’ils ont sans devoir se couvrir, dans la culture du jouir au sens intrinsèque
Plus que jamais dans ce qui nous menace et pour ce qui me reste à vivre, je m’accommoderai avec ce qui se trouve, mais en discernant comme le sauvage la plante utile de la plante nuisible
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