GLORIEUSE NUDITE
Quelques cris plus loin
Les arbres du parc gardent aux troncs
Les coeurs gravés dans la pierre
Des rires les ont martelés au burin
A grands coups de je t’aime
Les pleurs les ont transfusés
Aux déchirures de la raison
Du socle de la rue de Varenne
Je t’entends hurler
Camille
Hurler dans l’écoute du silence
qui, largement, dépasse les limites du cloisonné d’un musée de cire cacheté sous le sceau des lâchetés coutumières. Pathétique opéra-soap. Grand bain pour la Diva. Paroxisme de la comédie humaine. Un rat tatouille d’un couloir à l’autre. A la louche, remontent d’écoeurantes odeurs de cuisine des latrines-évêchés, au premier croissant du pétrin qui mue et z’in son obscure menace.
Retourne au bord de ta marée Loiso. Tant qu’il y aura de l’eau ton coeur fera surface. Tire de la coquille de quoi remettre assez de pigment au mortier. Tu n’as pas tout consommé de ta faculté créative. Nous n’avons d’autre besoin que celui de la simplicité de l’authentique. Rien à espérer du clinquant. Plus nus dans le champ de ruines, nous ferons encore cet Autre enfant constructeur de l’Amour. Sans rougir d’être naïfs pour croire qu’en vertu de la force de vivre l’Univers éteindra le barbare entre ses doigts.
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2016
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