Nice ta fête du citron tourne à la Cid…
Un accordéon est tombé au bal d’honneur, les poumons perforés par un camion…
En ce jour de faites national le ô de mon drapeau saigne à en tomber en berne. Je laisse aux baveux des médias l’expression des pleureuses. C’est pas mon truc les vains maux. Je garde juste ceux du roi faits-néants qui quelques heures au paravent déblatérait à tous propos, celui de la sécurité n’étant bien entendu point laissé de côté. De ses propos je retiens juste l’allusion à l’extrême-droite et ses dangers. Ben mon P’tit-Gars la petite-fille du borgne va pouvoir te répondre, tu lui ouvres un boulevard. Et là si, depuis longtemps, j’en ai les boules, je t’accuse à présent toi et le socialisme (enfin ce truc obsolète qui n’en porte que le nom) de nous renvoyer au barbare. On te doit et sans aucunes circonstances atténuantes l’entière responsabilité d’un retour annoncé au fascisme.
Imbu de toi-même au point d’avoir l’inconscience du ras-le-bol de tes chers compatriotes, ça relève de l’intervention psychiatrique de toute urgence. C’est un retour au César par le néronisme que pourrait être 2017. Tu veux foutre le feu au pays ?
Percé jusques au fond du cœur
D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
Misérable vengeur d’une juste querelle,
Et malheureux objet d’une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
Si près de voir mon feu récompensé,
Ô Dieu, l’étrange peine !
En cet affront mon père est l’offensé,
Et l’offenseur le père de Chimène !
Que je sens de rudes combats !
Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse :
Il faut venger un père, et perdre une maîtresse:
L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras.
Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
Ou de vivre en infâme,
Des deux côtés mon mal est infini.
Ô Dieu, l’étrange peine !
Faut-il laisser un affront impuni ?
Faut-il punir le père de Chimène ?
Père, maîtresse, honneur, amour,
Noble et dure contrainte, aimable tyrannie,
Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie.
L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour.
Cher et cruel espoir d’une âme généreuse,
Mais ensemble amoureuse,
Digne ennemi de mon plus grand bonheur,
Fer qui cause ma peine,
M’es-tu donné pour venger mon honneur ?
M’es-tu donné pour perdre ma Chimène ?
Il vaut mieux courir au trépas.
Je dois à ma maîtresse aussi bien qu’à mon père ;
J’attire en me vengeant sa haine et sa colère ;
J’attire ses mépris en ne me vengeant pas.
À mon plus doux espoir l’un me rend infidèle,
Et l’autre indigne d’elle.
Mon mal augmente à le voir guérir ;
Tout redouble ma peine.
Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir,
Mourons du moins sans offenser Chimène.
Mourir sans tirer ma raison !
Rechercher un trépas si mortel à ma gloire !
Endurer que l’Espagne impute à ma mémoire
D’avoir mal soutenu l’honneur de ma maison !
Respecter un amour dont mon âme égarée
Voit la perte assurée !
N’écoutons plus ce penser suborneur,
Qui ne sert qu’à ma peine.
Allons, mon bras, sauvons du moins l’honneur,
Puisqu’après tout il faut perdre Chimène.
Oui, mon esprit s’était déçu.
Je dois tout à mon père avant qu’à ma maîtresse :
Que je meure au combat, ou meure de tristesse,
Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu.
Je m’accuse déjà de trop de négligence :
Courons à la vengeance ;
Et tout honteux d’avoir tant balancé,
Ne soyons plus en peine,
Puisqu’aujourd’hui mon père est l’offensé,
Si l’offenseur est père de Chimène.
Corneille ‘ Les Stancesè Acte VI)
Nice ta fête du citron tourne à la Cid…baillons plus au Corneille
Niala-Loisobleu – 15 1uillet 2016
T’inquiètes c’est qu’une Valls…
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