Catégorie : Non-Classe
NOS VOYAGES INTERIEURS 1
NOS VOYAGES INTERIEURS 1
A force de donner des reins,
en terminal on cherche quoi de ce qui reste
faut dire qu’à pas pouvoir mettre un chien dehors
je m’ai pas fui à l’intérieur
Non j’ai vu ma Campagne et ma Muse me sourirent
Et on s’a pas mis en cage
on a vogué toute volière dehors
Du coup les stores se rappelant Venise, nous ont conduit tout droit aux soupirs. Casanova laissé pour conte d’auteur dans la corbeille d’une nageuse de fond. Tant que ça pleut , ça craint pas de voir le Sade poussé par une flagellation touristique entraînant partouze à déraper la capote dans le cas niveau libertin.
Mes couleurs s’enrouent pas quand le temps met la mode au gris. M’aime que j’ai le sang qui bat, qui bat, qui bat, que le lit défonce la clôture du Pertuis d’Antioche, soulevant le drap genre vague maousse vague qui cache rien de sa première intention de sauver le principal de ce qui fait le sel de la vie. Puis la poitrine de ma Muse a balise, faut voir comme quand elle argosse des deux fusées.
Bref, j’ai mis trois petits à l’ô en un seul à leur fenêtre…
Niala-Loisobleu – 6 Février 2017
Mes Campagnes – 2017 – Niala – Acrylique encadré sous-verre 63×23
A L’Ô BON JOUR MON AMOUR
A L’Ô BON JOUR MON AMOUR
Les maisons se rapprochent à se cogner la tête, se prenant la rue en étau..Plus la foule épaissit plus les gens s’éloignent, je tremble à l’idée de perdre mon téléphone, « qu’adviendrai-je de mon intimité ? »
Drôle de question, sans fond, mais sur laquelle tend la vérité. Alors faut-il que je me mente à moi-même à défaut d’autre ?
On a tenté de me pourrir l’enfance à coups de problèmes de robinets, puis la jeunesse à prétexter devoir sauver les conquêtes coloniales de quelques négriers, après et avant, il y a eu les abus de sentiments dans des histoires à ne pas salir que les draps.
Rien que beaucoup de tentatives à m’abuser.
J’ai résisté en faisant usage de mes dons naturels de libertaire. Ce qui suppose des arrangements avec le diable plus souvent qu’avec le bon dieu, ce dernier étant de revue au va tiquant. Une chose est sûre, ça comportait de la souffrance mais dans un déroulement sans brouillard, face à des êtres en chair et en os, pas des ombres.
Le temps du zombie a pris position, bouleversant tout ce qui reposait sur le contact. On connaissant ses voisins de paliers des fois plus loin que la ville où on habitait par des ramifications de l’arbre et un chemin de faire qui fonctionnait.
Il n’y a pas de chemin qui ne débouche les ô rayés.
L’amour tu le piétines, l’insulte, le bafoue, le montre du doigt, le raille, le conspue, le ridiculise, le snobe, le détourne, lui ferme ta porte, qu’il revient pas comme un boomerang, ni un VRP aspirateur, encore moins genre prédicateur, non mon P’tit-Gars, l’amour ça surmonte m’aime la haine, c’est immortel !
L’amour, entends le vrai, pas un truc en plumes qui t’en écrit des volumes sans une once de sentiments, non, un vrai qu’on peut pa en parler, parce que ça se vit à deux et loin des marchands du temple, des fornicateurs de guerre, des politiciens véreux, l’amour ça vit pas de pub, carglass c’est que titanic, et gèle l’coeur qui tousse…
Al’ô Bon Jour Mon Amour !
Loisobleu
9 Septembre 2014
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