
TU T’ÉVERTUES À AMALGAMER
Tu t’évertues à amalgamer
sur une même page
nuit et jour
Tu grattes le fond
de la pupille
pour vivre de ses restes
Jusqu’à ce qu’une fleur obscure
hante tes fantasmes
On lève un vers
à la une
ou on rêve au vieux pays
Qui habite tes yeux
dit amant noir
Claudine Bertrand
Ailleurs en soi, Éditions Domens, 2006, page 57.
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