La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Dans la dalle où les oiseaux évacuaient le cauchemar de la nuit de leurs chants matinaux, la pluie pousse l’absence de contact aux citernes comme on noie la dernière portée de chats. On peut voir dans ce rite actuel un goût avancé du morbide comme un réflexe de Pavlov pour sortir du naufrage. L’ambiguïté s’installe comme un nouvel art de vivre dans l’entre-deux à la place de la prise de conscience. Être son double servirait de porte de secours, la pirouette qui ignore le sens responsable. L’esprit de pénurie est tel qu’il bouffe et ronge plus que le cancer. On ne parle plus que de ça, aucune action n’est évoquée pour lutter contre, on te lave le cerveau à tout débrancher sans rien d’autre qu’augmenter les prix en particulier. Si bien que ça inspire le beau-parleur à manifester dans la rue sans autre intention que se redorer le blason.
Quand le souvenir des vouloirs qui ont été mis devant ma porte me remonte à l’oreille, je me dis que l’homme est en tout son seul ennemi, à part construire la démolition et promettre de ne plus se masturber l’action, y reste que la peur de la peur s’en aille.
Aujourd’hui sur un pantalon à carreaux, une chemise à col Ma Ô ferait une grande fenêtre donnant sur le jardin que tu mettras nue devant
Les lauriers ont tellement de rejets que les tailler augmenterait encore la vanité endémique
Là où l’iris reste en fleur toute l’année c’est là où l’herbe est la plus fournie, la fraîcheur de l’étendoir de ton petit-linge tient tête aux grandes chaleurs. Comme quoi on peut sans aller chatouiller la lune, trouver son bonheur en demeurant sur terre
L’oiseau qui habite au bord de La Chaume se promène en marchant de couleurs. Térébenthine et huile de lin sont essence ciel. Du caillou minéral ou de la plante végétale si tu sais, tu sors de quoi déternir le ciel
Je n’arrive pas à me mettre à l’heure du noir. Le matin je me lève il fait nuit et le soir je me couche dans les réverbère qui durent plus que la nuit. On arrête pas que de parler de pénurie.
Qu’est-ce qu’on se goinfre de mots inutiles. Je me tais dans tes tétines et c’est curieux de voir qu’à mon âge je profite encore de pouvoir rêver.
Fut un aqueduc en cet endroit devenu sec qui transportait plus de bonheur qu’un maxi-toboggan d’espace aquatique de centre de vacances
Restent des jarres propres au transport des brigands dans l’étendue des mauvaises herbes, les fleurs ne trouvant plus que dans la tête le coin où s’épanouir
dans les rues ne menant nulle part, les buses des trottoirs s’empiffrent du déchet des orages et du désespoir contenu dans leurs boues. Le discours incapable de s’en sortir aborde l’aveu de la fin de l’abondance. Comme si du gâchis il aurait pu être possible d’attendre le meilleur pour tout le monde.
Retour de Brégançon, fuite en Algérie, amusons-nous à Fresnes avant qu’on coupe la lumière
Ces pantomimes, pauvres chansons de gestes, me gonflent la croisade sans que je me détourne de l’Amour Courtois auquel ma foi demeure attachée pure par sa poésie. Assurant pour le moins le pigment au lieu de la chimie dans la couleur.
Etant donné que c’est ainsi depuis toujours, j’aurai percé ma part d’existence au travers de la pourriture dogmatique et des séquelles qu’elle édifie.
Sur le bout de langue de la vague un bout de jarre a sauté la barre
corail de terre gardé en émail qui fait penser à un pouls connu
des bulles de la BD de l’écume viennent chanter des notes que la main avait mise pour mémoire
cet oiseau qui s’accroche tente d’en décrypter le signe symbolique dans la touffeur sonore de bronze de la coquille contre la pointe du couteau qui cherche à sortir du sable sous l’action du sel
Il manque un bout du papier dans la bouteille pour aller prendre son billet au guichet, depuis l’incident de la finale la fraude est plus forte que l’ordre dans la contrefaçon
Quelle époque où seule la gueule de l’élu peut par son doute apporter ce qui peut avoir le visage du mensonge sous l’habit moine
Les rondeurs du nu elles, ont la couleur de l’endroit sûr où la clef des doigts peut analyser la teneur du pigment pour connaître son genre
Dans l’amphore même un morceau peut reconstituer l’authenticité totale.
Nous nous sommes soudain trop approchés de quelque chose dont on nous tenait à une distance mystérieusement favorable et mesurée. Depuis lors, c’est le rangement. Notre appui-tête a disparu.
Il est insupportable de se sentir part solidaire et impuissante d’une beauté en train de mourir par la faute d’autrui. Solidaire dans sa poitrine et impuissant dans le mouvement de son esprit.
Si ce que je te montre et ce que je te donne te semblent moindres que ce que je te cache, ma balance est pauvre, ma glane est sans vertu.
Tu es reposoir d’obscurité sur ma face trop offerte, poème. Ma splendeur et ma souffrance se sont glissées entre les deux.
Jeter bas l’existence laidement accumulée et retrouver le regard qui l’aima assez à son début pour en étaler le fondement. Ce qui me reste à vivre est dans cet assaut, dans ce frisson.
en écartant le stérile du rideau qui bourgeonne aimantent en scène
cet horizon qui aspire à la vie originelle
De mille et une odeurs au tapis
Vole
Vole
Vole !
De Grasse
du compotier au palais que ton triangle herbe de cet arôme propre à la femme
Fenaison qui vît courir les sauvages gibiers par hordes et troupeaux au point d’en saisir la main par paume afin d’immortaliser l’éternel dans sa grotte
Pariétal frisson dont je retiens la moelle-épinière en colonne pyrénéenne comme autan de danses catalanes à l’accent d’oc
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