AU M’AIME PONTON
Dans l’enveloppe un battement à bout de code barres éclot , l’oreille en vrille d’une vigne partagée, deux vers transfusent, une paire d’oiseaux se déploie dans le cri chien délivré de la chaîne. De l’écorce d’une coque posée sur les tréteaux du charpentier-naval un identique sursaut parcourt la longue ligne de vertèbres centrale. Quelque déploiement en grand pavois rappelle un Tibet proche quand les trompes népalaises étendent les tissus de couleur sur la blancheur montagneuse. La pente nerveuse du bord de cabane tressaille à l’éventré du mystère tenant son secret comme vérité. Quelle correspondance évoquer pour décrire pareille émotion ? Ils sont désormais au coude à coude, plus besoin de demander, au premier regard les seins gonflent un air pur et porteur de félicités simples. Il y a de cette petite fille au mur qui tient le passage à deux mains, innocence florale sur lit de pierres émergentes au galop du torrent. La truite sauvage trace d’un éclair argenté le rayon qui portera la roue. Que de fruits pour sortir les saisons des confitures et les laisser librement pendre. Si les branches prennent la flamme au disque de feu chromatique c’est en raison de la bassine d’ô tenue en permanence au bandé de l’arc-en-ciel. L’Atelier déambule, l’Atelier flotte, l’Atelier vacance, l’Atelier campe à domicile. Dans le bain où ton image trempe, se développe à venir positive au mur, une envie commune…
Niala-Loisobleu – 11/12/18
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