La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Avec une feuille tombée Avec le trop plein d’un seau Avec cette lampe aux œufs d’or Sur la desserte de la neige Quand il a bien fait froid dehors Avec une route où s’avance Un cheval qui n’est pas d’ici Avec l’enfant glacé tout seul Dans un autocar de rêve Avec des villes consumées Dans le désert de ma mémoire Un ciel d’épines et de craie Où le soleil ne vient plus boire Avec l’idiot désemparé Devant ses mains qui le prolongent Et dont le cœur comme une oronge Suscite un désir de forêt Avec toi qui me dissimules Sous les tentures de ta chair Je recommence le monde.
La tempête est capable d’amener de plus grands débordements chez l’homme que ceux en rapport avec la réalité. Le phénomène de panique devient alors plus dangereux que la violence de la nature.
Reclus hier soir mon corps s’est trouvé mieux accompagné par la démence océanique que dans les mises en garde à côté du problème
Il a évacué ses contractions en s’enfonçant dans un sommeil juste. Cherchant le fil de la vague et non en la coupant de face.
Voir sa vie lui échapper, l’homme dans sa prétention naine la précipite plus violemment vers l’abîme qu’il ne l’en écarte.
J’ai trouvé plus d’espoir véritable dans l’abandon général que dans l’assurance d’un système de désinformation. En fait physiquement j’ai fait l’impossible sans me demander où j’aurai mal, parce que la douleur d’un muscle n’a aucun rapport avec la douleur de l’âme.
Les éléments ne sont que la réaction de la nature quand il ne reste plus rien à pouvoir dire à l’homme qui se croit au-dessus de tout et ne veut qu’entendre sa version.
Je vais remettre l’Atelier en construction.
Niala-Loisobleu – 03/11/19
Si tu traverses les forêts de mon visage
Et les ronds-points de ma poitrine après minuit
Si tu es pris d’un grand courage
Et t’égares dans mes pays
Au bercement des oies sauvages
N’espère plus trouver ce qui t’avait conquis
Tout ceux que j’abritais tendrement sous mes lèvres
Et qui me répondaient lorsque j’avais trop faim
Les boisseaux de soleil qui coulaient de mes mains
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