Les orteils au bord du vide
Les restes d’un sommeil baillent aux branches.
la pluie n’a pas réussie à décoller le côté rebelle d’une nature peu encline à la contrefaçon de son libre-arbitre
et alors
t’imaginais quand m’aime pas que j’allais plier, c’est pas le fait de te sentir saule qui doit te rendre pleureur.
Bien sûr j’aime pas la pluie, que la rue ait des arcades ou pas et encore moins un parapluie pour se croire en dehors de sa responsabilité.
Des fois je m’arrête au point où se trouve ma vie.
Faut dire que ça fout un tel vertige de s’oser voir, que d’une certaine manière ça donne une réponse à la fuite en pratique chez l’homme en général.
. Que fous-je là ? Suis-je ? Qu’est-ce qui me prouve que l’image dans la glace c’est la mienne ? Ouah, le frisson, t’as les prunes qui sèchent genre fruit de mendiant, putain pourtant j’suis jamais été téméraire, y faudrait qu’je me stoppe avant de partir au tourbillon.
Entrez !
Voilà ça a en corps sonné dans ma pauvre tête.
A l’avoir pleine d’ô j’ai le coeur en crue qui refoule.
Je pars sur mon cheval, appuie sur les pédales sans penser que la chaîne va sauter du dérailleur. Même sur la côte les serviettes des petits-baigneurs ne pompent plus l’odeur d’ombre solaire, ça pue la mort hue.
Tant pire, j’veux pas voir l’outre-noir, moi ça me Soulages absolument pas. J’veux que du bleu, fou s’il le faut. Comme croire que moi jamais je me serai fait cocu.
Après
Non maintenant c’est mains tenant que la vie ça se vit pan dans !
Niala-Loisobleu – 30/04/16
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