
PINCEE DE SEL
Un souffle pousse l’amer
du bout des seins qui trempent
je pense aux fraises remontantes
le rideau frémit quand le chat passe entre les lignes du paysage en accord avec le travail que le trépan fait dans l’imaginaire
ce sont des oiseaux venus de loin qui forment ce qui nous relie de plus près à une partie du monde en cours de chantier
le peintre-bleu vêtu de blanc essuyé des pinceaux est au chant, gonflé à la pâte du couteau qui tranche le méplat de rehaut. Sur la table un petit-pot de pin garde de la gemme la fameuse vapeur des sens
J’ai revu Guignol matraquer les gens d’armes d’un rire d’enfants pendant que les chevaux de bois tournaient un reste de valeurs bien gardé par les épines des marrons d’Inde sous le marronnier où Peynet trouvait ses modèles
Les Champs-Elysées risquent de voir leurs chevaux martyrisés depuis qu’on y célèbre la dernière ânerie qui passe – puis faut penser aux casseurs ourdis par une confrérie dogmatique du dernier genre – l’époque aime détruire, le foutreball est un jeu d’équipe qui rapporte gros
Reste appuyé devant le large
Fais figure de proue
A la recherche du temps perdu..
Niala-Loisobleu – 4 Septembre 2020
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