MYSTERE DE L’INSTANT


MYSTERE DE L’INSTANT

Au carré de soie sauvage s’épaulent d’extra-terrestres visions dans lesquelles je reconnais clairement la rondeur de tes seins

Jeu plaisant de juxtaposition où rien ne s’évertue à rompre le mystère des cambrures

La musique y est à l’aise

rien ne l’étonne elle est une forme de diapason abstrait et concret qui prend chaque forme comme si ça y était

ainsi quand la trompette a ouvert le toril, l’aqueux en se rendant animal a fouetté l’air en raclant de ses sabots une réflexion mal à propos

L’âne a toujours dans son rôle une place systématique, l’homme en le jugeant sot l’a attelé aux norias. Comme si le choix n’était permis qu’avec des diplômes. Moi, j’en connais qui en en étant bardés sont d’un consternant…

A l’instant présent où les menthes vont rentrer, j’abuse du tant qui reste

Quitter la digue sur le bateau de papier ou monter dans le cerf-volant que l’enfant sort de sa trousse pour écrire

laisser le cheval à la bascule

puis enfourcher mon vélo le temps que l’équin se retrouve sauvage en horde de bataille

puisque quoi qu’il se passe

il faut se battre

je te déshabille à la courte-paille des idées reçues

ça met du soleil à l’endroit voulu

Niala-Loisobleu – 15 Septembre 2021

NIDS-DE-POULES


NIDS-DE-POULES

Dans les volets que t’as ouverts j’arrive pour prendre la route allant vers

Bouge pas ton derrière que je m’accroche d’abord

Après tu n’auras qu’à suivre la traverse à chacun son tour

Putain de route où le cas ô est si mal balisé que même en ligne droite on peut aller au fossé

Plus on penche et moins ça demeure roulable

r’heusement que ma pugnacité sert d’essuie-glaces ça permet de cueillir les quelques fruits qu’on a fait mûrir

De la guitare qu’on fait vomir roule ma poule nous v’là rendus à la fourche

faut toujours bien choisir

avant qu’arrive un taliban qui te ferait tout disparaître dans le noir comme le genre qui nuit

la Victoire de ces ânes est mal Vénus

impressionne-moi Ma telle que la nature t’a créée

Niala-Loisobleu – 6 Septembre 2021

TABLE-EAU PAR RUSU MIRELA


TABLE-EAU PAR RUSU MIRELA

Crépuscule, versatile architecte pulsatile,
Oeuvre fenêtre!
Et tables pour les âmes en famine!

Peintre des joies, des tendresses et des ombres,
Parle! divine résonance, intime et sauvage,
Coule! des baisers, sur les ponts frémissants,
Creuse ta couchette, dans la terre brune!

Voyage!
De tes dicts,
Vague
les écumes!

Rusu Mirela