La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Sur le blanc qui coiffe tu as ramené la verdeur du sentiment au nom qu’en ce qui le concerne l’âge s’en moque et s’en remet à l’éternel pour seule conviction
Le rodage des véhicules effacé aujourd’hui, s’étant ici montré plus qu’utile à l’instruction de fond qui mène au-delà de la sortie de chez le concessionnaire, nous a sorti du paradoxe
Il apparaît qu’on ne va au corail en franchissant la coquille qu’en respectant les étapes dans les mains que jusqu’à faire sortir la poule pour qu’elle ponde
Alors Le Peintre en faisant tomber les bretelles peut trouver la peau et le pouls sous la robe des saisons, le vert maritime outre-mer sous la flottaison.
Je t’ai rencontrée par hasard Ici, ailleurs ou autre part Il se peut que tu t’en souviennes. Sans se connaître on s’est aimés Et même si ce n’est pas vrai Il faut croire à l’histoire ancienne.
Je t’ai donné ce que j’avais De quoi chanter, de quoi rêver. Et tu croyais en ma bohème Mais si tu pensais à vingt ans Qu’on peut vivre de l’air du temps Ton point de vue n’est plus le même. Cette fameuse fin du mois Qui depuis qu’on est toi et moi Nous revient sept fois par semaine Et nos soirées sans cinéma Et mon succès qui ne vient pas Et notre pitance incertaine. Tu vois je n’ai rien oublié Dans ce bilan triste à pleurer Qui constate notre faillite. » Il te reste encore de beaux jours Profites-en mon pauvre amour Les belles années passent vite. » Et maintenant tu vas partir Tous les deux nous allons vieillir Chacun pour soi, comme c’est triste. Tu peux remporter le phono Moi je conserve le piano Je continue ma vie d’artiste. Plus tard sans trop savoir pourquoi Un étranger, un maladroit Lisant mon nom sur une affiche Te parlera de mes succès Mais un peu triste toi qui sais » Tu lui diras que je m’en fiche… que je m’en fiche… »
Tout ce que j’ai fait en m’ayant mené là où se tient ce soleil qui a réuni toute la recherche de la traversée, regarde l’autre rive du serein de l’abouti d’un absolu réalisé dans la seule forme possible
Mon concept d’amour en refusant la manière de faire le monde sans humanisme, refuse l’irrespect de la connaissance, croissance de toute forme destructive, matérialisme, extrémisme, abandon du sacré laïque, intolérance, bafouement de la beauté
Pérennisant le temporel ainsi voulu au-delà des nuits , comme un humble rêve..
Les chercheurs d’hors ayant colonisé, l’art se trouva en quête du Mont dit Parnasse dans sa baie débarrassée des anges
S’étendit alors ce tapis-volant doux elle s’allongea dans l’anémone correspondante à ces deux-là, légende de beauté gâchée par l’absurde évolution de société
Prenant la manivelle du chevalet elle fit du peintre l’encrier par où sortir de l’impasse
Olympe d’un sport de combat qui rougit de bleu tendu de l’éperon vers l’obstacle
Surréalisme émancipé qui franchit l’inaudible, l’absence d’une sensualité forte d’érotisme atteint, le sourd de l’oeil vers franchissant, le doigt atteignant la cuisse au plus profond, l’herbe sauvage qui dévore les tontes polluantes et gagne au rêve des jours poursuivant les nuits sans interruption
préparatifs de repas de mariages de passions de toilettes de maison de rangement d’opinions ils se tassent les uns à côté des autres
redresse enfin monte écouter le chef d’exode qui d’un geste les décapite ouvre l’ouïe à l’absence puis greffant une parole à leur corps les ravive
Moïse confié aux phasmes Invente pour eux leur homologue La ville le peuple l’histoire
Voyons l’esprit nomade allons l’accueillir Avec honneur avec préparatifs Sortons au-devant de lui est-ce lui
Sur le chemin tout le jour qui monte à Damas Sa voix reconnue comme la voix d’un autre Alors entra ce qui était là Les murs firent un pas en avant Les meubles se présentèrent dans l’horloge ininterrompue
Le silence fut chez lui
Ce que ça coûte d’écrire, comme vous dites, vous ne le soupçonnez pas, le taedium, l’endurance du jeûne. Tristesse, te voici. Je te reconnais à la lisière de l’orage avec tes habits de Sologne. Oui, l’humeur vague où vous baignez je la crispe en paroles; mes yeux sur vos épaules pour vous aviser :
une certaine attention que vous n’apprîtes pas, et c’est pourquoi la sourde déception vous entoure souvent. Ce qui au vol vous échappe, je suis là pour vous le dire — trop tard. Il vous a échappé ceci, qui s’est posé pour moi comme une semence de platane; ceci qui fait que je peux saluer la tristesse : il y avait je ne sais quelle résignation de la très petite fille pendant que la mer cernait cette dune avancée ; le large évacué soudain comme le mail sous l’orage, et tandis que la bouche d’un oncle retombait, un de vos fils rejetait sa mèche en silence; il y avait l’angle de son cou et l’automne amené de force par l’océan comme un tri de taureaux camarguais; tout ce que vous ne savez pas joindre et qui vous tourmente maintenant comme un profond parasite; ces relations rapides dont vous êtes victime; je veille, vous me trouvez silencieux. J’appelle la circonstance porche de septembre. Vous me trouvez taciturne, j’attends comme un serviteur d’accueillir ces lignes que vous négligez; la douleur même de mon épaule et l’oisiveté d’un enfant qui transforme, le temps d’un dactyle, la chaux en mur lamentable; l’entrée de la mouette de dos dans le taillis de l’averse; l’éternel retour, fugitif, inattendu, des motifs dans notre cirque de courbes, il me faut veiller sur la lampe à huile pour l’attendre tard et qu’il me trouve prêt malgré tout à remarquer le signe rapide dont il honore; vous êtes sombres parce que vous n’avez pas su — vous en êtes innocents, et pourtant malheureux — que c’était à saisir, ce bas aparté contemporain d’un if qui se rejette, et, j’y reviens, les deux bras silencieux de la très petite fille acceptant soudain sa mère et son père, mais la fenêtre battait, le gardien des vaches siffle, une main retombe au premier plan, et ce geste pour chasser l’insecte, qu’on prend pour une larme, et voici la tristesse entre ses deux parois qui nous invite à traverser. C’est à quoi je m’emploie. La tapisserie défaite et retissée, l’étrange filet tendu pour vous mais vous ne le relevez pas, de silhouettes de contes, de rameaux en couleurs, d’alertes chez les oiseaux, d’entrailles de jusant, de pages écorchées, d’assonances fanées qui revivent, car tout est rencontre beaucoup plus surprenante que celle d’un tesson et d’une fleur dans le même réseau, et l’art de nos époques rejoint ce qu’il y a, la concroissance instantanée de regards et de branches, ces alignements d’amers : votre manche, le bouton noir de la fenêtre, un cri de gibier; cette carte marine changeante : quelles hauteurs de tons différents dans le faisceau qui se défait aussitôt de nos phrases, on dit « conversation », le vent ouvre un livre, et c’est Pindare que la couverture recache, un avion s’enivre, la voile rouge de Thésée double le cap de Branec, la chanson à la mode croise la rue, les sœurs échangent des propos méchants, tristesse te voici.
Art poétique
Le corps et sa charade Quand le vent s’enroule dans les veines Un vivant crucifié
Le haut lui passe, un tuteur aux épaules Ii marche pendu Contre la pesanteur
Le nom et la chose
Disant à son fils le nom d’une fleur
(S’il n’oublie pas son premier vers le poème décline)
Liseron mais pourquoi, fragte er,
Cette fleur ne s’appelle pas blanche?
Albe liseron grimpacée
Le nom qui convient mimerait quelle genèse
Le voyage
Au pays où les hommes sont pieux
Et la lune croissante Les morts les corbeaux les cyprès fortifient ensemble Un argument contre l’idéalisme (j’ouvris un livre sur la déportation : celle à qui fut donné de vivre dans son tombeau ses jambes se séparaient)
L’œuvre et le nom
L’Aurige au visage d’Aurige
Doucement staring at
(toutes levées vers lui les consultantes
cerclant sa figure orbitante)
Enseignait que l’œuvre ne déçoit pas son nom
I^e poème et son espérance
Entre l’or et le ciel un grand vent
Il rendrait la justice sur la litière du bateau
Les oiseaux sans compte auguraient
Ce qu’un poète a fait
Un autre ne peut le défaire
Le mot chargé d’horreur, d’aimant Prête son nom à ce qu’il intitule Nef chargé de sel, de distance Prête son nom au bateau confondu avec lui Tandis qu’il passe en secret alliance Avec bleu — lui déguisé en échantillon — Ils tolèrent le commerce fructueux De leurs homonymes pseudonymes
(Topposerais-tu, lecteur (ici tutoyé comme naguère), lecteur que les statistiques disent soupçonneux envers les vers, t’opposerais-tu à ce que nous feignions, non sans jovialité, de distinguer entre types de poèmes?)
Poème pour (re)poser questions qu’on ne pose plus en dehors du poème, même pas la « phénoménologie », qui doit choisir ses phénomènes,..
Les chiens vont sur la terre comme nous sur le tapis
de la mosquée Pour courir « comme eux » il faut le long métier
d’athlète « D’un bond » l’un, s’il est distancé, un chien Rejoint silencieusement l’autre II n’est pas lourd Mais simplement comme un bateau ou plutôt La terre est une étrave et leur course la houle discrète Que veut dire ergo la lourdeur des hommes?
Il y a aussi des histoires de famille :
Souvent quand elle ferme la porte Ma fille rentre plus précoce Elle porte son image devant
Comme le feu dans la férule
Visages apparentés font comprendre les masques Un souffle de verrier creusant le plasme les promut Vide enceint d’os la face comme la terre Que tu t’excentres en vain pour voir Le masque des « Deguy » des « Balubas » Devant « soi » crocheté à la cimaise de l’axis
De toi tu parles à la première personne L’eau me coulait sur la bouche Et c’est peu supportable
Des notes prises au cours de vivisection quotidienne :
Les greniers du ciel se remplissent
La mort dans la main gisante se réveille
Les jours un fardeau de bûches Qui disparaît par le col des épaules
Les yeux se rejettent Avant l’os qui va suivre
Le stère du temps s’écroule Comme un visage du Greco
Des fables :
Traité de l’équilibre des liqueurs
Entre les paumes le vase d’air, entre les côtes Le vase de bronches, entre les ailes ce vase, Entre les hanches ce vase d’arachide, entre Les ailettes ce vase d’os fin, entre les myocardes Ce vase de sang, entre les amis ce vase de cendre
Entre les lèvres ce vase courtois, entre les oreilles ce Vase de lignes, sur la tète cette urne bleu ciel De sorte que si tu renverses un verre les femmes s’affolent
Des moments de nostalgie :
Fin dans les villes sur le dos Du fleuve d’où la ville se découvre Ovide Lucrèce Gœthe Suarez La Renaissance la Rhétorique Hardes qui vêtent sur les ponts Le cynisme qui change d’échelle Sous l’urne bleue des restes du ciel
Des autoportraits :
C’est fait de la même manière un endroit
Rio quand vous y êtes ou Neuville ou Lima
Le linge de Cusco d’églises sur la pente
Les naïades Varig dans les agences transparentes
Le grain des bords le temps de tourner la rue
Je ne peux congédier le grand souk du transept Il n’est fidélité dont je ne sois capable Ici des hommes qui s’appellent Rivière
(Quand deux poètes se font face
Il vaudrait mieux que ce fût
Deux lutteurs turcs à culotte graissée
Oiseaux du même sexe étonné
Eux s’évitent comme deux métamorphosé»)
Des moments de rêverie, portée au refrain, au blason, au souvenir :
Où la Loire abrite Comme un nuage Où la carte ressemble A la carte du tendre Le Loir et Montrésor
« ô tours ô chambres ô femmes ô cavaliers ô jardins et palais »
Cette affluence que L’enfant doit voir Du féminin et de son masculin Cet échange que l’enfant doit savoir Du masculin et de son féminin
Car la rivière est Loir
Et le fleuve est la Loire Tandis que dort leur homonyme Dans l’autre règne et dans l’autre saison
« ô tours ô chambres ô femmes ô cavaliers ô jardins et palais »
Jeanne est un synonyme
Une femme une rivière
Où s’agenouille le lavoir
Au creux de notre histoire
En cette langue patriotique où riment
Loire gloire et croire et Loir et soir
« ô tours ô chambres ô femmes ô cavaliers ô jardins et palais
Non des fleurs ou des songes
Mais cherchant le langage de langue
Car si j’écris victoire
Ce n’est pour que vous voyiez rouge
Mais pour que vous entendiez Loire
« ô tours ô chambres ô femmes ô cavaliers ô jardins et palais »
Et, pourquoi pas, donc, des jeux d’anagramme :
As-tu remarqué comme les bêtes tiennent leur distance? A peine entrons-nous, elles se dérobent, reculant jusqu’aux bords : corbeaux, cervidés, chats même, ces ailes entrevues qui décroissent; de sorte que pour les voir il fallut les lier à la maison, poissons qui détalent, bêtes évanouissantes tant que les enfants ne savent pas leurs noms et qu’ainsi, vivant sur la terre, elles demeurent inconnues.
Le loup alors, le loup que des lunettes même ne suffisent à rapprocher, et qui se métamorphose en berger dès que nous l’encageons, le loup posé sur la lisière de la nuit entre chien et crépuscule, le loup serait un des noms de la bête incapturable ; plutôt, il nomme l’imminence de ce qui nous frôle, la noirceur, tout près de nous, de toute quasi présence à contre-jour; car la lampe dissipe l’ombre, mais il suffit d’un couloir, d’un resserrement, de quelque coude qui cache la vue pour que les’ enfants pressentent son embuscade. Et pour chacun quand il s’agit de paraître dans une identité défiant toute connaissance, à la faveur de la fête on se masque avec sa peau. Le loup dévore son antonyme la poule blanche, ronde, étourdie ; son blason contrasté offre cette étrange figure de l’intérieur qui échappe à toute révulsion : sa peau retournée ne le livre pas; la mort ne le menace pas.
Aujourd’hui que l’homme-loup de Frazer ou de Gordon pend dépecé dans les musées de l’Homme, l’enfant et le loup, l’enfant-loup en un comme le Mino-taure, que la chronique inquiète tire parfois d’une forêt-monstre du Dekkan, l’enfant qui surveille les bonnes versions de la fable, l’enfant-joue, l’enfant qui se change en cache et que fascine la simple irruption, pareil aux insectes qui se médusent par leurs ocelles, l’enfant dont le cri de jeu n’est qu’une longue assonance au loup, l’enfant hou-ou, pour lui le noir est métaphore du loup, tout lieu reculé son anagramme…
Le loup de profil, figure de ce qui va surgir de tout angle, le loup en oreilles, jaloux triangulaire omni-absent comme la face cachée des choses, doublure ombreuse au verso de ces retournements même qui cherchent à débusquer tout le non-vu et s’imaginent que l’inouï va bientôt être tiré au clair, c’est de son pas que s’approche, la langue l’atteste, à la faveur de l’obscur tout l’envers innommable dont le secret ne peut pas être levé.
(Que le poème enveloppe une valeur de grammaire première, refondation de tropes, naissance de l’usage ou pouvoir de la langue dans ses possibilités.)
Maintenant
Elle peut venir à tout instant
« Maintenant nous voyons en figure »
Il n’y a qu’une seule figure
La genèse est de mise :
Nous sommes dépossédés —
De la distance du génitif
Comparution Comparaison
Maintenant elle peut paraître à tout instant
« Cette chose formidable
Disait l’Homme-qui-rit Une femme en son nu » Métaphore est anagramme D’Aphrodite anadyomène
O promise ô saisissante Le n’-approche-pas de ton lever Met en état le poète dessaisi De soutenir l’apparition
« Comme en un jour de fête »
Le poème commence fête rythmique par son ouverture ouvragée qui fait le silence, et nous aurons des mots pleins d’odeur légère… Car un poème est une sorte d’anagramme phonique de ce « mot de lui-même » qu’il ne livre pas autrement, ce mot crypté en lui comme l’acrostiche sonore qui se cache, cette arcature qu’il cherche en avançant comme le sourcier de sa propre source, une sorte de variation paronomastique sur son propre ton-clé qu’il fraye aveuglément à soi-même; le poème se fait sonner pour ausculter son cristal.
Souvent je choisis Jeanne pour escalier de mon matin, vaste et dégagé, mais sans le tapis orgueilleux menant aux étages bourgeois
la première fois que je l’ai emprunté, mon père tenait ma main en me disant monte et branche-toi au cri que tu vas entendre quand elle va s’envoler pour le sol dur de la cour
tu te réécriras les mots, chacun doit y mettre les siens pour tenir son geste à jamais vivant
un enfant qui nait en mourant avec sa mère c’est un jardin suspendu vierge de mauvaises herbes
et vivant de Modigliani. Là je te retrouve sans personne à prendre de ton tant.
Plusieurs ministres lui avaient attribué la garde en fantine (sa mode à ailes) ce qui avait donné naissance à son expression favorite : « mon petit-oiseau va sortir »
lève-toi ton cul de la chaise
ah le beau jardin
un combat entre le velours et l’épine
un train jamais loin et des meuhs pour témoin
Un jour j’ai tiré des poches de mon vélo son rayon vers
histoire de trouver la couleur du tant capable de compenser les illusions du beau-parleur de service
vînt la poésie et ses jardins suspendus où le raisin saigne sans qu’on le presse de s’inscrire
De la grande bassine à fleurs du soleil où nous habitons, à trois gouttes de l’estuaire, toi tu es la jarre à trous de la graine à fraise que j’aspire à suspendre, la dotant d’ailes pour que son espace ne soit jamais limité
Aucune ombre n’aura atteint le sol , les sables du désert ne comptant pas puisque ta goutte d’ardoise y est imperméable et que le gué qu’elle forme ricoche des marées aux échelles que ta réflexion dresse
Les premiers bourgeons des racines sont sortis avant que le chien ne prenne son élan jusqu’au tertre, tandis que les tuiles s’ocrent au feu du soleil
Ruisselantes tes vertèbres ont puisées la palmeraie des argiles des derniers grands forts de l’Atlas
Tes chameaux ont ouverts la route de la soie, j’étais sur l’échafaudage de ta poitrine, si haut que mes
yeux ont pu apprendre l’autre rive avant d’y entrer
J’en ai gardé la clef universelle, celle des petites maisons blanches qui logent les guitares à l’étage des nuits d’amour où les dallages sont couverts de coussins pour l’assemblage des peaux
La nuit quand tu dors, collé à ton moucharabieh je sirote ta respiration sans craindre les grands fauves qui vont boire
Et laisse les matins venir t’écouter au centre de l’émotion qui t’entoure
Peindre n’a pas d’âge
j’ai commencé avant d’apprendre
laissant ma chair de poule couver les oeufs de l’imaginaire qui sauve de toutes les pénuries et refuse les guerres.
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