DES COLLAGES A PEINDRE


DES COLLAGES A PEINDRE

Du ber saut le journal plie son bateau, sur la plage où courent les oiseaux dans l’innocence où ils ont été mis au monde

Vol taire ou commencer à dire « c’est ma faute »

Sans aucun doute dire

J’ai né tique sans collier pour prémunir

Passe alors un premier papillon qu’un deuxième suit en spirales. Un silence spécial est là qui s’étal. Vite le prendre. L’est pas à vendre. Entier il se donne. Du bleu que la mer que son ventre gardera noué, remplir la palette de ce vol de papillon et rien d’autre

Le papillon est le seul qui sache faire le tri du pair et de l’amer pour rouler jusqu’aux boues, décapoté.

Niala-Loisobleu – 2 Décembre 2021

PENETRANT TOUFFU


PENETRANT TOUFFU

Sur la gauche où se rassemblent en vrac espérances et trahisons du parti pris, bat une inextinguible sève au coeur du tronc

De la politique façonnant les plans d’un monde qui pourrait être nouveau aux battements que des yeux allument d’un soulèvement de peaux pierres, on s’engage volontaire

-Mords au chant d’honneur, claironne la trompette en disant la suite dès l’ouverture (mais en déguisant si bien le sens des paroles, qu’on tombe d’entrée dans l’oubliette)

L’automne alors à la rescousse secoue les épaules pour faire tomber la perruque d’un arbre trop enchanteur

Chauve qui peut

Dans l’atelier de la nature il doit bien rester quelque part des feuilles porteuses de fruits, je vais voir l’ancien magasinier qui oeuvrait avant d’être licencié. Il a du enterrer son secret dans une claie

Me rappelle ce que m’a dit une femme qui tenait boutique au marché aux fleurs

Niala-Loisobleu – 2 Décembre 2021