
DANS L’INSDISCRETION DES ANGES
L’indigo de la robe de mariée en rive d’un orgue
soulève les feuilles mortes pour un bouche-à-bouche dépassant le massage cardiaque en désembuage de musique d’un possible
on a la folie de vivre défiant le shadock au point de pomper du vide l’air qui manque
Nos cuisses emboîtées, on articule
nos reins dans la torsion du bandonéon affolent les jours sans en brandissant le soupir qui attise
bien sûr l’enjeu est de taille plus épaisse que l’insecte donné pour étalon
mais quand tu te cambres à jaillir du téton
la vie bande son sauvage comme une chienne prête à mordre l’enragé
je monte tu descends je remonte au diapason de la passe entre les cornes pour avoir les deux oreilles
Du visage remonté à l’enfance vient un tel silence que les canons passés par là ont du Péchebel dans l’affût
s’il faut mourir pour donner le droit de vivre plus avant, il y a de l’utile à planter la victoire dans l’alignement des croix blanches.
Niala-Loisobleu – 28 Février 2022
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