
LE PONT ET LE PARFUM REVENU
Au lotus penché le chien greffe l’air neuf de sa joie matinale
et l’onde, éther n’aile, frissonne sous la robe de ta chambre
fenêtre ouverte sur le bistre d’un rose ancien qui conduit la rosée aurorale à abreuver l’herbe
Au loin des monts se penchent à la suite du vol que l’oiseau ouvre dans ces odeurs de boutons qui s’ouvrent
Allongée sur les jeunes nessains du banc, l’écaille nielle son conte à la lueur de tes yeux qui racontent d’une voix forte
Estampe japonaise qui vient érotiser ta peau détendue dans les soies de cet arbre qui ne te lâche pas.
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2021
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