La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Combien confondent révolte et humeur, filiation et inflorescence du sentiment. Mais aussitôt que la vérité trouve un ennemi à sa taille, elle dépose l’armure de l’ubiquité et se bat avec les ressources mêmes de sa condition. Elle est indicible la sensation de cette profondeur qui se volatilise en se concrétisant.
A la radio un français vivant à Moscou dit que la vie en Russie ne laisse pas apparaître de changement. Le problème posé par Poutine laisse d’après lui la nation indifférente. On vit comme si de rien n’était en Ukraine. Et lui il se trouve bien là-bas sans aucune envie de rentrer en France
Quelques minutes plus tard le même journaliste interroge un jeune ukrainien de 22 ans vivant à Paris
-Comment vous quittez la France, vous partez vous engagez pour vous battre sur place contre l’armée russe ?
-Oui, c’est mon devoir.
-Vous n’avez pas peur de mourir ?
-Non, j’ai seulement peur de voir mon pays perdre son indépendance…
Terrifiant brouillard dans lequel il me semble seulement voir clairement la détermination diabolique du tsar. Ce fou furieux est prêt au pire et à moins de le supprimer quelle chance reste-t-il d’éviter l’extermination totale. Les mesures prises par les opposants sont bonnes mais en dysfonctionnement avec sa manière cosaque mégalo de faire. Il ne voit pas clair, l’idée fixe de toujours soumettre à ses vues par le jeu d’une certaine réussite pouvant l’aveugler jusqu’à une forme suicidaire où il jouirait de l’idée d’avoir gagné…
La base aérienne de Cognac devenant le haut-lieu de développement du drone, je forme le souhait totalement fou qu’on y fabrique celui qui partira éliminer le danger pour l’humanité
Il faisait des années supplémentaires Sur terre Il avait bu des océans cul-sec Avec Des moins ivrognes déjà morts Des éternels changeurs de bord Sûr qu’il prenait la bouteille au sérieux Le vieux
C’était un philosophe de village Sans âge Qui réclamait en mai soixante-huit La suite Juste après les révolutions Sur les pavés y a du goudron Mais il n’a pas désarmé pour si peu Le vieux
Il disait que tout s’allume Mais encore faut-il qu’on le voie Quand le doigt montre la lune L’imbécile regarde le doigt
Il adorait toujours serrer des mains D’humains Sans ignorer qu’elles le montraient parfois Du doigt Il savait que la trahison Construit au traître sa prison Il apportait des oranges aux envieux Le vieux
Il s’était perdu dans des Pearl-Harbour D’amour Mais il avait gardé comme un trésor A bord Une noyée de sentiments Qui ne comptait que deux amants Dont il était peut-être l’un des deux Le vieux
Il disait que la coutume Doit faire avancer l’avenir Quand le fer frappe l’enclume L’imbécile forge un souvenir
Il vieillissait avec une telle envie De vie Que sur son front il n’y avait pas d’idées Ridées Que sa patience et sa passion Se mélangeaient à l’unisson Devant le vide il avait comme un creux Le vieux
Quand il est mort il avait bien cent ans Pourtant Son âme tendre disait à son corps Encore Quand il a débarqué là-haut Entre un tonnerre et un tonneau On ne sait pas s’il a rencontré Dieu Le vieux
Il n’est pas mort pour des prunes Car à chaque fois qu’il envoie Ses messages de Saturne L’idiot met l’anneau à son doigt
je tes cris à mon tour pour te faire voir le grand tétra sorti de la bruyère, magnifique dans son habit de lumière
il avance sans bruit, les oreilles bouchées un moment, pour voir du printemps l’image ressemblante, tu sais à l’herbe qui nous roule pour nous embrasser de ses menthes
la trompette aux morts en se taisant garde la tombe fermée sur le trou du grand vide
étrange éclairage qui montre la peau au travers de l’imprimé du tissu, genre rayon pas si X que ça dit la Curie dans sa réserve d’ô lourde
J’ai retapissé la chambre en bleu tout autour de ce qui se passe
dans les doigts juste un peint saut pour la pensée proche de ceux-là qui sont au mauvais endroit
le cheval a henni comme on opine pour sauver l’injustice
en m’aime tant que du requiem l’aria poussait le choeur à mettre sa voix dans l’urne
ce bateau monte à la vague unanime dans les chants de blé locaux, tu vois on ne sort pas du pain quand on se pétris l’ami un brun pour le protéger d’une belle croûte
le sang coule menstrueusement de la terre égorgée de sa liberté, phrygien je t’en file le mien
Les peintures à l’huile de Chantal Joffe représentent souvent des femmes et des enfants dans des situations banales. Ses portraits de femmes pénètrent profondément dans la psyché, créant une atmosphère chargée d’émotion et de psychologie.
Joffe peint des autoportraits, ainsi que des portraits de sa fille, de ses amis et même de femmes anonymes retrouvés dans les pages de magazines de mode, offrant la même facture qu’il s’agisse de mannequins, de mères et d’enfants, d’êtres chers ou d’héroïnes littéraires. Ses portraits aux caractéristiques nuancées, à l’économie de traits souvent nerveux et aux perspectives déformées, illustrent ses modèles en tant que personnes réelles, de corps et d’âme, et permettent de percevoir leur présence spirituelle. La tension entre l’échelle de l’œuvre et l’intimité apparente de la scène présentée met en évidence des relations, des perceptions et des représentations complexes, implicites entre l’artiste et le sujet.
Diplômée du Royal College of Art, Chantal Joffe a présenté de nombreuses expositions personnelles dans son pays d’origine, le Royaume-Uni, ainsi qu’en Europe continentale et aux États-Unis. Ses œuvres font partie de plusieurs collections importantes, telles que le Metropolitan Museum of Art de New York, le Museum of Fine Arts de Boston, la Saatchi Collection de Londres, la Tate Collection et le Royal College of Art de Londres.
A l’entrée de la scène l’étalagiste fait la vitrine
Derrière le tatoueur Max-le Ferrailleur se refaçonne de quoi t’accrocher en pendentif
Un bébé pleure dans l’escalier de service des IVG à côté d’une poupée de sons sans voie
Sans savoir où on va quelque chose de poignant insiste au milieu d’une banalité désespérante
La peinture de Chantal Joffe s’assoit à la table d’orientation pour regarder l’amer sans monter à bord
C’est drôle, enfin je me comprends, c’est fou comme l’EXPRESSION REALISTE ressemble à de l’entre-guerre et nom de d’yeux ce que c’est traversant la tripe comme de l’aqueux qui bande…
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