CARA SPOSA
Quel nuage au carreau pourrait taire la pensée
Quand la rue reste cette première campagne abordée depuis les toits
Dernier étage à toucher un ciel ailé de miettes de tourterelles
Glisse de ta robe cette musique de trottoir à l’envolée de tes pas légers
Un limonaire posté à l’angle de mon front reste collé à ta vitre à tours de manivelle
A l’embue des seins l’oiseau tape du bec au petit-bois du vers qui mastic
Sous les sauts du drap pendu à la corde qui sèche en jetant au vent ses mots de chanson de reins, simples mots issus en dernier silence aux passants qui se retournent sur ma chère mariée.
Niala-Loisobleu – 14 Octobre 2019
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