T’as l’bon jour d’Henri


T’as l’bon jour d’Henri

Sur la table basse en terrasse le plateau de cuivre agrume ses couleurs

en caressant ta tête

la fenêtre est ouverte

ton jupon lève l’horizon de ta peau bronzée dans un frisson montant de ruelles

les portes cloutées gardent notre lit dans la fraîcheur des fontaines

le bleu venant pousser la mer au sein de ta plage tunisienne

Niala-Loisobleu – 1er Octobre 2020

EMEL MATHLOUTHI – KHAYEF (J’ai peur)


EMEL MATHLOUTHI – KHAYEF (J’ai peur)

J’ai peur du temps Et le temps est long J’ai peur que le temps, s’arrête… Et ma journée se rallonge à l’ infini… J’ai peur que le temps et mes amis m’oublient Je passé ma vie à attendre un instant de joie qui ne dure jamais J’en ai assez des gens… Ces gens qui ne sentent pas qui ne comprennent pas… Je crains, Je crains La solitude. Mais, seule, toujours seule, Je suis muré dans le silence. Je ne peux ni parler, ni écrire. La maison… une prison, Et la rue une geôle dont les murs sont les gens ! J’ai peur de perdre tout sentiment, J’ai peur que disparaisse mon art, J’ai peur de périr de mon vivant. Hélas, je suis toujours solitaire, Isolé dans une bulle de verre. Et je marche sur un chemin plan, Un plan qui s’incline, qui s’incline Mais jusqu’où? du temps Et le temps est long J’ai peur que le temps, s’arrête… Et ma journée se rallonge à l’ infini… J’ai peur que le temps et mes amis m’oublient Je passé ma vie à attendre un instant de joie qui ne dure jamais J’en ai assez des gens… Ces gens qui ne sentent pas qui ne comprennent pas… Je crains, Je crains La solitude. Mais, seule, toujours seule, Je suis muré dans le silence. Je ne peux ni parler, ni écrire. La maison… une prison, Et la rue une geôle dont les murs sont les gens ! J’ai peur de perdre tout sentiment, J’ai peur que disparaisse mon art, J’ai peur de périr de mon vivant. Hélas, je suis toujours solitaire, Isolé dans une bulle de verre. Et je marche sur un chemin plan, Un plan qui s’incline, qui s’incline Mais jusqu’où?