LÂCHE D’HIRONDELLES
Son vélo tenu par le guidon et le veston ouvert de face, voyant cette présence solaire et plein de bourgeons sur les arbres, il sentit comme une montée de sève. Ma foi, se dit-il, le printemps n’a pas d’âge, à preuve mon cheval comme il manifeste. Beau comme un papillon qui se meut au col de chemise, v’là un gaulois qui se veut pas la moustache Alésia. Il sort le carton d’hirondelles du placard et l’ouvre, ça vole de partout. On ne voit plus que du printemps. Etant donné qu’il n’y a plus que des téléphones portables, les fils perchoirs des routes de campagnes ont fondu. Alors il met ses oiseaux en favoris.
C’est vrai que cet homme est assez simple, mais l’imbécile heureux et Gulliver s’entendent les nains avec les autres. Liliput c’est l’île au trésor, mon cheval il adore. Bon voyage …
Niala-Loisobleu – 21 Février 2020
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