
« SYMBIOSE »
NIALA 2023
ACRYLIQUE S/TOILE 55X46
L’oiseau se déplace copié-collé à l’arbre
des terres fendues mendient au passage des migrations
Sur un point non répertorié de l’horizon
que s’agite-t-îles
entre flou et points de repères
il y aurait un espace entre ciel et terre
Pommes de pin tombées
Dans la montagne vide
Tu les entends n’est-ce pas
Là où tu es
En lieu séparé
Mais au même instant
Ces vers nous rappellent, par leur tonalité, un poème de Wang Wei, traduit par François Cheng dans
L’Écriture poétique chinoise :
François Cheng, L’Écriture poétique chinoise, op. cit., p. 139.
Repos de l’homme. Chute des fleurs du cannelier
Nuit calme, de mars, dans la montagne déserte
Surgit la lune ; effrayé, l’oiseau crie :
Échos des cascades printanières…
Ce qui fait que je me saisis de la manivelle du chevalet
et fouille dans la toile qui monte l’escalier intérieur de mes vertèbres
On dirait que l’âne s’est mis la noria dans le ventre
est-ce un mouvement en résistance
tel l’Arbre de Vie qui s’ébroue ?
Tandis que je finissais ce tableau ce matin sous la verse sans voir que dalle de La Chaume
mes yeux accrochés au dernier souffle de ma main refusaient de s’inscrire à la croisière du Titanic
La chaloupe d’une épopée mise à l’eau et en brassards deux beaux nichons enroulés
j’ai cru z’ô hé qui venait se coller dans cet estuaire d’herbe cressonnière où rien ne végétait
Niala-Loisobleu.
17 Janvier 2023
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