
SEOIR DU MATIN
Je l’ai fermé sur le sourire qu’il tenait sur le lin
lui laissant de l’eau propre pour le peint de demain
tout en emportant en réponse à l’écho du vent
le parfum qui sentait de loin
comme la trace que les roues de charrette
laissent pour chemin dans l’enfoncement du ressenti
L’oiseau sur sa branche
dans le couchant de soleil
regarde la lumière monter vers les étoiles
l’appelle par son nom
Elle
pas une autre
pose son jabot sous son oreille
lui dit ce que vous n’entendrez pas
remonte le tapis et tourne la clef de l’atelier.
Niala-Loisobleu.
1er Janvier 2023
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