L’ESPOIR – BERNARD LAVILLIERS & JEANNE CHERHAL


L’ESPOIR – BERNARD LAVILLIERS & JEANNE CHERHAL

Sur la noirceur du soleil, sur le sable des marrées
Sur le calme du sommeil
Sur mon amour retrouvée
Le soleil se lève aussi
Et plus forte est sa chaleur

Plus la vie croit en la vie, plus s’efface la douleur
Pour ces semaines aux traits noir, pour ces belles assassinées
Pour retrouver la mémoire, pour ne jamais oublier
Il faut te lever aussi, il faut chasser le malheur
Tu sais que parfois la vie a connu d’autres couleurs

Et si l’espoir revenait
Tu me croiras jamais
Dans le secret, dans l’amour fou
De toutes tes forces va jusqu’au bout
Et si l’espoir revenait

Sur mes doutes et ma colère, sur les nations déchainées
Sur ta beauté au réveil, sur mon calme retrouvé
Le soleil se lève aussi, j’attendais cette lumière
Pour me sortir de la nuit, pour oublier cet enfer

Pour voir ce sourire d’enfant, pour voir ces cahiers déchirés
Pour enfin que les amants n’aient plus peur de s’enlacer
Le soleil se lève aussi, Le soleil se lève aussi
Le soleil

Et si l’espoir revenait
Tu me croiras jamais
Dans le secret, dans l’amour fou
De toutes tes forces va jusqu’au bout
Et si l’espoir revenait

Pour la noirceur du soleil sur le sable des marrées
Pour ta beauté au réveil, pour mon calme retrouvé
Et si l’espoir revenait
Tu me croiras jamais
Dans le secret, dans l’amour fou
De toutes tes forces va jusqu’au bout
Et si l’espoir revenait

Bernard Lavilliers

LES MAINS D’OR PAR JULIETTE GRECO (LAVILLIERS)


LES MAINS D’OR PAR JULIETTE GRECO (LAVILLIERS)

Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes – portails verrouillés
Wagons immobiles – tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait – la nuit – de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces – le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

J’voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or

J’ai passé ma vie là – dans ce laminoir
Mes poumons – mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là – les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l’espoir

On dirait – le soir – des navires de guerre
Battus par les vagues – rongés par la mer
Tombés sur le flan – giflés des marées
Vaincus par l’argent – les monstres d’acier

J’voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or

J’peux plus exister là
J’peux plus habiter là
Je sers plus à rien – moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien – moi
Je coûte moins cher – moi
Que quand je travaillais – moi
D’après les experts

J’me tuais à produire
Pour gagner des clous
C’est moi qui délire
Ou qui devient fou
J’peux plus exister là
J’peux plus habiter là
Je sers plus à rien – moi
Y a plus rien à faire

Je voudrais travailler encore – travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore – travailler encore
Acier rouge et mains d’or…

LES MAINS D’OR


Les Mains d’or

Je rentre d’Atelier, mains hors d’art

un ciel blafard qu’ils ont mis à la place de ce qu’elles ensoleillent

Ce froid n’est pas à nous

nos cheminées marchent à la voile, bateaux sur l’ô

j’avance à ta toile

pour vivre ton encre comme la parole que tu portes ouverte

tenant la couleur comme dernier sang

afin de dire et redire ce que c’est fort la vigueur de ta poésie Ma Barbara

sacré soleil…peindre encore.

Niala-Loisobleu – 21 Décembre 2020

Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes, portails verrouillés
Wagons immobiles, tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouilléOn dirait, la nuit, de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces, le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivantJ’voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’orJ’ai passé ma vie là, dans ce laminoir
Mes poumons, mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là, les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l’espoirOn dirait le soir des navires de guerre
Battus par les vagues, rongés par la mer
Tombés sur le flan, giflés des marées
Vaincus par l’argent, les monstres d’acierJ’voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’orJ’peux plus exister là
J’peux plus habiter là
Je sers plus à rien, moi
Y’a plus rien à faire
Quand je fais plus rien, moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais, moi, d’après les expertsJ’me tuais à produire pour gagner des clous
C’est moi qui délire, ou qui devient fou?
J’peux plus exister là, j’peux plus habiter là
Je sers plus à rien, moi, y’a plus rien à faireJe voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d’or

Source : LyricFind

Paroliers : Pascal Arroyo

Mélody Tempo Harmony


Mélody Tempo Harmony

Sacré Coeur

blanc accroché dans le rouge

de nos poitrines

tes pavés luisent

quand féline

ta langue réverbère se joint

aux mouvements de tes seins

dans les reins de la chambre sous les toits

Asile de nos deux émotions vives

Amour bras le corps

Tempo

Harmony du m’aime désir

Niala- Loisobleu – 23 Janvier 2017