ENTRE TIEN EMOI 97
Sur le pont les grues en week-end avaient laissé un noir de nuit sale qui fit un matin mort-né
Les jardins ne sont pas destinés à faire la couronne de la fin de la lumière
Une poitrine aux seins par-terre ça fait trébucher entre d’indéfinissables questions sur un sujet trouble à haut-le-coeur
Je n’ai rien qui veut mourir par défauts imputés sans en avoir franchi la porte. L’acariâtre m’ulcère. L’ingratitude prise en alibi pour cacher la trahison est la gale d’une sanie purulente d’un coeur bon à jeter
Les formes du jardin sous la nuisette et le chien qui joue avec voilà le disert d’une végétation liée au pouls en état. Nous entendons les oiseaux pondre et les vaches aiguiller les trains au cinémascope de la joie d’un soleil à discrétion
Le papier se tend comme une toile désireuse de caresses
Je cabre à la flèche prête au lancé
Non je refuse d’étouffer halète-moi de ton élan respiratoire. Tu sens le soleil 0à partager. Moment capital des passages encombrés
Comme qui dirait
comme qui dirait à serrer à demain pendant aujourd’hui et toujours plus en corps…
Niala-Loisobleu – 31/05/19
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