DES BUEES D’ANEMONES
Riches fleurs du pauvre qu’une tige serre au poignet
bras scellés
au vase des larmes
Coin de table
chevet
travers seins
asparagus retenu à quai chez le fleuriste
Au bout de la pointe
l’oiseau crève l’oeil noir
et hisse en
rouge carminé
bleu outremer
violet foncé
l’effacé de la grandeur miserere
La voile azur carguée au mât des cornes
sabot du sombre gardé en traîne du trémail
remontant des villages blancs des ors du sable rougi de sang…
Niala-Loisobleu – 22 Août 202
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.