Rien du mal que j’ai de mes yeux qui pleurent
Aujourd’hui le temps pâle des teints
en appelle au grattage des lèpres
Le sélénium en léchant les murs
soufre l’allumette d’une déviance congénitale
chèvrant tristement ce gain nés des premiers labours
A casser le do
la clef de sol
diffuse le genre aride
machiavélique stratégie
d’où je tire le cri qui arrache la chienlit
hors de portée du jardin de mon coeur
Le reste fertile de ton derme que mes paumes cueillent
s’aime
ce que le vent trieur n’a pas déballé sur l’étal bonimenteur
L’apparence monstrueuse tente l’épouvantail
létal
aux oiseaux
Je demeure à la grotte
à écouter l’enseignement de ta trace rupestre
pour casser les ô parleurs des spots publicitaires naufrageurs
Rien du mal que j’ai de mes yeux qui pleurent
n’ayant le pouvoir de dévorer mon amour dans les lises
d’un anniversaire muet qui s’annonce
ne voulant sang tire
du bouton
que l’iris sauvage de ton marais-cage !
Niala-Loisobleu – 25/05/16
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