JE PEINS DES MATINS AU COEUR DE LA NUIT
Un grec passé sur le Tage, autant de fenêtres l’oeil enfoncé dans l’autre
Dans l’asphalte fondant du chemin de taire le cri va monter comme une mauvaise herbe
Sortira vers 17 heures entre ombre et lumière, le toro, tête droite sur les épaules, bien qu’ils aient assassiné Lorca
Les petites-filles dansent à la lune malgré toutes histoires de famille. Du qui couteau tranche la mauvaise voie les vocales sautent à la corde
Je pousse la mer à flotter tes seins, mon seau et ma pelle sans construire sur du sable
Il y a toujours ces maisons blanches accrochées au flanc de la montagne, une guitare vibrant au troglodyte du village, des enfants juteux d’orangeraies, toi plus olive que le noyau sec, le balancement de tête de l’âne en quête de figuier barbare et l’arène
Arrive la torsure de tes hanches au rebondi des reins tapas posant la rousseur du poil dans cette sierra tienne, des palmes abordent les vestiges romains dans le dressé des colonnes, tu portes ces longues jupes que le claquement des talons met à cuisse nue, la fleur de ton oreille grimpée en haut du mur
As-tu des soeurs ? La jumelle me montre que l’âme au rapproché
Niala-Loisobleu – 28 Avril 2020
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