La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Les chevaux lâchés renversent la scène de l’acte de confusion, la question en recevant sa réponse écarte le flou de l’existence, le dieux foutent la paix en se voyant ôter le marteau de la porte
Les cuillères en bois pour le roux ont trouvé dans le beurre leur tango en pari. On sait jusqu’où on peut entrer sans ramener Poutine dans l’ambigüe de la case frontalière
A la manière dont ça rissole, le champignon décalotté suit la piste comme un vétéran de la Conquête de l’Ouest. Cette époque où le rêve américain pouvait contenir un sens eu égard au tôt t’aime
Les oniriques recettes cannibales en se foutant des étoiles du Michelin mènent au nirvana ce qui est loin du suicidaire combat de chefs
Ö Maxim’s appelle-toi un fiacre et réintègre Ibiza cahin-caha , l’hippie pipi ça date,, l’ânée folle ressuscite en Variant sa position par Omigron, changement de ligne, grâce à l’inscription au programme du kama-sutra, l’offrande en direct du Gange. Quand l’indien bande, aux temples la pierre en témoigne
Je préfère l’en-sang, c’est plus sûr que l’hilarant des bleubites non-initiés par la foi d’une morue pleine de coeur
Les tant changent, je reste accroché à mon ballon dirigeable, dressé à flairer les turbulences
Quelque chose me dit qu’à partir des recettes de Tante-Jeanne on peut s’éviter l’intox des addictions qui tournent au développement MST plus qu’à l’orgasme de l’intromission de départ
Mes jarres restent le meilleur des gardiennes, quand tu partiras leur peau ne sera pas vide.
Une robe de cuir comme un fuseau Qu’aurait du chien sans l’faire exprès Et dedans comme un matelot Une fille qui tangue un air anglais C’est extra Un moody blues qui chante la nuit Comme un satin de blanc d’marié Et dans le port de cette nuit Une fille qui tangue et vient mouiller
C’est extra C’est extra C’est extra C’est extraDes cheveux qui tombent comme le soir Et d’la musique en bas des reins Ce jazz qui d’jazze dans le noir Et ce mal qui nous fait du bien C’est extra Ces mains qui jouent de l’arc-en-ciel Sur la guitare de la vie Et puis ces cris qui montent au ciel Comme une cigarette qui brille
C’est extra C’est extra C’est extra C’est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés Comme les cordes d’un violon Et cette chair que vient troubler L’archet qui coule ma chanson C’est extra Et sous le voile à peine clos Cette touffe de noir jésus Qui ruisselle dans son berceau Comme un nageur qu’on attend plusC’est extra C’est extra C’est extra C’est extraUne robe de cuir comme un oubli Qu’aurait du chien sans l’faire exprès Et dedans comme un matin gris Une fille qui tangue et qui se tait C’est extra Les moody blues qui s’en balancent Cet ampli qui n’veut plus rien dire Et dans la musique du silence Une fille qui tangue et vient mourir
C’est extra C’est extra C’est extra C’est extra
Es extra Leo Ferre Un vestido de cuero como un huso ¿Qué haría un perro sin hacerlo a propósito? Y por dentro como un marinero Una chica lanzando una melodía inglesa. Es extra Un blues malhumorado que canta en la noche Como un satén blanco nupcial Y en el puerto de esta noche Una chica que lanza y viene mojada Es extra Es extra Es extra Es extra Cabello que cae como la tarde Y música en el fondo de los riñones Este jazz que jazzea en la oscuridad Y este mal que nos hace buenos Es extra Estas manos que tocan el arcoiris En la guitarra de la vida Y luego estos gritos que suben al cielo Como un cigarrillo que brilla Es extra Es extra Es extra Es extra Estas medias que aguantan alto Como las cuerdas de un violín Y esta carne que viene a turbar El arco que fluye mi canción Es extra Y bajo el velo apenas cerrado Este penacho de jesus negro que brota en su cuna Como un nadador que esperamos más Es extra Es extra Es extra Es extra Un vestido de cuero como un descuido ¿Qué haría un perro sin hacerlo a propósito? Y por dentro como una mañana gris Una chica que lanza y que calla Es extra El blues malhumorado que no les importa Este amplificador que ya no significa nada Y en la música del silencio Una niña que lanza y viene a morir Es extra Es extra Es extra Es extra
Zwiebelblumen in Töpfen unter Zierkirsche (Tulipa ‘Apricot Beauty’, Muscari, Hyacinthus)
NOUVELLES VAGABONDES
Glissant sous les obstacles les pensées restent chaudes du choix intime
dans le geste comme dans la parole
Le moindre mouvement des branches délivre à la fourche de l’estuaire l’effet direct et secondaire
En traversant le jardin l’oiseau a tout dit de lui dans la grande jarre puis s’est posé au fond du ravin pour boire avant de monter cueillir des fruits
Du bouton de la fleur, un parfum d’une voix de femme a commandé un taxi.
C’est au débouché de l’oreille que l’oiseau tira le rideau des feuilles pour ne pas perdre la vue du ciel
La grande caravane du tour de passe-passe précédant l’échappée, venait de passer à grand bruit. Les klaxons , crécelles, trompettes et tambours jonchaient le sol d’une pluie de prospectus invitant à croire aux vertus d’un site de rencontre
A part la Principauté d’Andorre où le produit détaxé peut rester non frauduleux, les lieux qui vantent l’orgasme au-dessus de ce que tu as pu connaître évitent de donner la vitesse réelle des vents qu’ils braquent dès qu’ils dégainent
Le retour au Moyen-Âge que l’évolution préjudiciable causerait à la lucidité en passe de faiblesse fait heureusement tilt et met ses feux de détresse en état de veille pour freiner la vitesse engagée
La lanterne s’allume en avant-garde
La barrière descend comme une herse au fond du jardin, isolant comme un geste de masque l’isoloir des découvertes du cabinet de curiosités
L’oiseau ramène le pouls à cadence de croisière
L’orque senti est gardé comme l’éventualité qu’il faut tenir à distance des bateaux de papier
Les fleurs peuvent alors ressentir bon sans que ça change la pourriture terrestre. L’essence ciel à soi sera sauve. C’est la bonne action faite, sans aller mentir avec un beau chapeau à la grand-messe d’onze heures
A part le brouillard qui règne sur le monde et tout autour de la maison, tout s’éclaircit de plus en plus. Les acariens de l’échange sont partis des mots-quête. Certes il faut faire avec les ignorances numériques pour parvenir au meilleur du repas. Un verre de bord d’ô aide à gagner le canapé du digestif avec un chocolat sans avoir recours à l’intelligence artificielle
Les dernières mises au point avec annulation des Récollets ont permis aux jambes de trouver une excellente nuit de repos qui leur a permis de revoir l’accrochage du côté de La Chaume
Comme vous pouvez le voir sur l’illustration, je m’ai maintenant à gauche du clavier…mon meilleur côté
Bien que le Président ramasse tout ce qui peut lui apporter profit pour se faire réélire, il n’y aura de changement qu’en pire, ce qui fait que de mon côté je travaille davantage pour trouver le bonheur propre à me permettre de vivre en aimant et en partage
Et si je suis très confiant des dispositions prises c’est qu’il s’agit vraiment de retrouver la santé
L’idée de faire une expo pique-nique dans le jardin, l’atelier et La Chaume au printemps, à cet égard est vraiment porteuse
Le pouvoir créatif apporté par la joie que le coeur trouve en partage génère du bleu sans besoin de petites pilules
Comme enfant la purge des vers qu’on nous faisait prendre au printemps lave mieux qu’une promesse menteuse qui empire au lieux de guérir. L’intestin sans transit c’est l’occlusion, disait Marthe, mon ange-gardien.
Niala-Loisobleu – 29 Janvier 2022
Jacques Bertin – Ma vie, mon œuvre lyrics
Je n’ai pas su partir au loin Convoquant les ports et les îles Brisant les lignes du destin Comme un joueur d’osselets malin Bousculant la donne et les villes Je n’ai pas été l’homme-oiseau Régnant sur la côte dalmate Ni Protecteur des pays Baltes Avec son sceptre de roseau Il étend son bras jusqu’à Malte Au Vidame des ponts, à Pise Avant de le tuer comme un chien Il a racheté sept putains Qui viennent manger dans sa main Et l’aiment et qui le lui disent Ses pirogues sont sur l’Ogooué Chargées de son camphre et son miel Le roi du Soudan amadoué Lui paye des plantes d’arbre à sel Avec deux cents chevaux de selle Il conquiert les Pays du Livre Avec quatre cents cavaliers – Mon manteau pourpre les rend ivres : Livre ton âme et ta monnaie Remercie Dieu qui te délivre ! J’ai menti plus qu’on ne peut dire J’ ai vendu des années durant De faux ciboires en fer blanc Disant la messe en allemand Pour de faux moines durs à cuire Piroguiers descendant l’Ogooué Qui donc gémit dans ces barils? – Des âmes d’enfants étouffés Des pierres bleues du dieu Avril Des larmes gemmes pour les îles J’ai sauvé les couvents de Bâle Cernés par les Teutons haineux Ils voulaient la peau des moniales Ces démons se battaient mieux qu’eux – La supérieure fut triviale J’ai parcouru l’ancienne Épire Fuyant l’Europe et ma moitié Suivi d’un mamelück d’empire Et deux femmes qui me battaient – Battez-moi, mon ancienne est pire… D’un ministre l’épouse en fuite Blanche et gra**e et toujours très nue Serait-ce cela qui m’excite : Des ministres la vertu ? Iconoclastie tu m’habites ! orage au ciel chargé Je te soudoie et on se monte Certaines fois le vent se lève Pour la migration des regards « Maîtresse, rentrons, il est tard » – J’aime ce léger désespoir Qui donne son parfum aux rêves Certaines fois je crois en l ‘Homme Tu me convaincs et tu m’absous Par le rire et l’amour. En somme La foi y est cachée dessous Je crois au monde ou c’est tout comme Et tu es toute ma frontière On y pa**e en fraude un baiser Un de plus et la vie entière J’affrête pour appareiller Ma pirogue sur l ‘oreiller
Je sonne chez vous, les mains vides Je ne donne rien que mon chant Je n’en sais pas les premiers mots ni la musique Mais entendez Cette respiration qui est la mienne Roulée en boule et sur elle retient son chant Je ne donne que l’amitié dans le bol cassé de la tête Comme ce chien dans le regard des hommes qui vivait
Heureux celui qui me reçoit dans sa maison Et de sa main il caresse sa femme Et les draps sont pliés dans l’armoire à la place des draps Et l’heure à la place de l’heure Mais le rire de ton enfant il ressemble à la craie Et toute chose a l’élan mort des pierres Je ne donne rien que mon chant mort et qui s’étonne des morts
Jacques Bertin – Tocando la campana
Estoy tocando tu timbre con las manos vacías No doy nada más que mi canción No sé las primeras palabras ni la música. pero escucha Este aliento que es mío Enrollado en un ovillo y sobre él sostiene su canto Solo doy amistad en el cuenco roto de la cabeza Como ese perro a los ojos de los hombres que vivieron
Dichoso el que me recibe en su casa Y con la mano acaricia a su mujer Y las sábanas están dobladas en el armario en lugar de las sábanas Y tiempo en lugar de tiempo Pero la risa de tu hijo parece tiza Y todo tiene el ímpetu muerto de las piedras No doy más que mi canto muerto que se asombra de los muertos
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