ECHOS DU CHEVAL 5 (Détail)


NIALA (Détail à 18h45)

ECHOS DU CHEVAL 5 (Détail)

Je peins devant derrière

Atahualpa galope dans tous mes sens à mes côtés

la vie est présente

Niala-Loisobleu – 2 Septembre 2022

El arriero – Atahualpa Yupanqui

Dans les sables dansent les tourbillons,
En las arenas bailan los remolinos,

Le soleil joue dans l’éclat des éboulis,
El sol juega en el brillo del pedregal,

et attaché à la magie des camions,
why prendido a la magia de los camios,

Le muletier s’en va, le muletier s’en va.
El arriero va, el arriero va.

Son poncho au vent est un drapeau de brouillard,
Es bandera de niebla su poncho al viento,

Les flûtes de la garrigue le saluent,
Lo saludan las flautas del pajonal,

et précipitant les troupes à travers ces collines,
why apurando a la tropa por esos cerros,

Le muletier s’en va, le muletier s’en va.
El arriero va, el arriero va.

Les chagrins et les vaquitas,
Las penas why las vaquitas,

Ils suivent le même chemin,
Se van por la misma senda,

Les chagrins et les vaquitas,
Las penas why las vaquitas,

Ils suivent le même chemin,
Se van por la misma senda,

Les peines sont nôtres,
Las penas son de nosotros,

Les vaquitas sont étrangers,
Las vaquitas son ajenas,

Les peines sont nôtres,
Las penas son de nosotros,

Les vaches…
Las vaquitas…

Source : LyricFind

Paroliers : Hector Roberto Chavero

ECHOS DU CHEVAL 4


NIALA – (Etat d’avancement au 02/09/22 à 12 H)

ECHOS DU CHEVAL 4

Je retiens le peu de terre qui reste d’un trait de pinceau que j’assimile à cette confusion pour traduire ce sentiment que malgré tout je vis quelque chose qui échappe au vide

Ana ce matin m’a jeté une bouée, je sors du non-dit avec philosophie au bord de maisons, qu’une fenêtre ouvre sans frontières sur l’assemblage qui couve dans ma tête

Une yourte pourrait se monter dans le jardin du curé sans qu’on encense le panneau communal

Entre les doigts où je suis c’est doux d’écume, un enfant chantonne, le papier-peint habille sa mère d’une robe décolletée

L’arbre tient debout dans la cour de l’école pour la recréation rentrée

Des oies ont justement atterries en voyant le cheval arriver. Les oiseaux ont squatté le kiosque à musique pour écoper le lit de la rivière. C’est tout tricoté une maille à l’endroit, une maille à l’envers, mais quand je place tout à dessein dans la glace je m’y reconnais clairement.

Niala-Loisobleu – 2 Septembre 2022

POST-HALL (8)


Curieusement un trou mis à côté tint l’embûche. Une haine traîtresse au cœur du recueillement silencieux que rien, hormis une dangereuse confusion, n’explique.

La transpiration a laissé les draps glacés à en donner un étrange mal-être au tapis.

Quand les animateurs ont dit « Tapez dans les mains » le glas à braquer à contresens.

Vous fûtes décoiffée avant d’avoir senti que je tenais le cheval bien tranquille à votre bride…

La forme noire a tourné sous l’eau toute la nuit en restant dissimulée…

N-L – 21/12/18

POST-HALL (6)


Au commencement le feuillage cherchait dans l’effleure de quoi remonter le ton. La pâleur en affectant la rime rendait la poésie étrangère à la couleur de l’intention coutumière.

Jusqu’au reculé où les pontons gardaient les traversées on sentait le manque ronger.

Des murs blancs où les doigts peignent je couvre la rondeur de votre sein à grands traits. Se pusse-t-il que l’uniforme n’arrive à fondre ?

Je n’ai rien dans ma nudité que cette pulpe de papaye en goût et je sais que c’est assez fade…

N-L – 20/12/18

POST-HALL (5)


Du mouvement des palmes je vous imagine au tronc d’un désir en commun

Quand vous fendez l’eau calme de votre sourire fruité

Des oranges frôlent un bleu

Je serre mes doigts autour du pinceau, ces mots-peints ne demandent qu’à vous tenir…

N-L – 19/12/18

POst-HALL (4)


Il pourrait y avoir un second univers. Tant contribue la sensation d’ailleurs où vous m’entraînez sans que l’envie de me retenir me vienne

Les oiseaux partis de nos lieux semblent s’être rassemblés ici. Leur proximité non farouche est bienfaisante

J’ai frissonné quand votre sein m’a montré la flore du jardin

Il me tardait de vous en dire comme ça serré quand il vient à éclore dans ma paume

Le grain pastèque a mûrir un bon Jour…

N-L -18/12/18

POST-HALL (1-2)


Le ciel traversé d’abord à nuage est calmement allongé dans un miroir d’eau, entouré des palmes qui sont en plongée

Rien ne souffle plus de turbulences

Vous savez comme en embouteillage on se prend de désir d’issue

Les tons de blancs des maisons s’allient aux verts des pergolas en avantageant l’écru des chemises où battent des envols de tourterelles

Que d’oiseaux migrent…

Niala-Loisobleu – 16/12/18

EMBARQUEMENT


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EMBARQUEMENT

Il faisait encore noir quand ton regard m’alluma l’heure

je me suis senti levé comme on aspire

à sentir la chair du jour venir

Si la route est une longue marche ne me lâche pas en volant

pour que je lise ton nom  à mes côtés.

Niala-Loisobleu – 15/12/18

NOTES A GARDER


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NOTES A GARDER

Je venais de penser à voir sous mes chaussures pour franchir le pas quand en croisant mes jambes devant le grand miroir je vis apparaître des mots mis en vrac aux passages. Des fois quand ta balançoire s’immobilise mon vélo hennie pour aller faire un tour. Il prend le sens des ailes, rapprochant le marais-salant quelque soit le sens du vent. Ils annoncent un refroidissement des routes sur une partie de l’Ouest. Les pluies verglacées je leur souffle comme au bout des doigts quand le brasero démarre pour chauffer les marrons. Un attroupement c’est dissous en me lisant, j’ai vu comme une peur dans leurs yeux, tu sais comme si j’étais fou à ne savoir dire que n’importe quoi. Seul un tout petit-enfant est resté, sans perdre son sourire. Alors j’ai allumé la musique, il a été content. Le cheval était au piano, tu aurais remarqué comme il n’a pas eu l’air étonné du tout. Voilà qui m’a rapproché de toi, tu ne t’étonnes jamais de mes comportements. Je ne connais personne qui laisse mes mains faire comme tu ne leur dis jamais non. Il parait que tu cherches toujours à les faire peindre parce que ça te fait écrire. J’ai trouvé de vieilles cartes postales dans un sac de marin. Les images se disaient vous sans que ça fasse guindé. La chaîne charnelle par laquelle ton ventre construit est vivante Ce soir je vais m’endormir en en rêvant….

Niala-Loisobleu – 14/12/18