
LA VIE EST BELLE – JEAN D’ORMESSON

Déluge
nous sommes quelques-uns
je dis quelques milliards
sous nos chamarrures
(le jaune
Chenille
l’or
Scarabée le noir
Capricorne)
à faire trembler le globe dans nos os.
«
Si tu es
MALENFUNC qui se retourne dans son sommeil et chaque fois secoue le sol en attendant d’écraser le ciel, moi je suis
AUREPIK, le fils qui un certain jour, aussi sec vous mangera.
«
KAREÏ voleur de paradis fera de même
il est notre petit frère
et lui aussi lui surtout nanderuvuvu
que l’on n’aperçoit qu’en rêve
(la
Terre qui a honte
d’avoir dévoré tant de monde
implore son pardon).
«
Insectes-rois
insectes-dieux
couronnés de piques
de plantes vénéneuses
nous avons frappé frappé frappé.
Nos pattes palmées
martelaient la boue
pour en faire issir la moisson des vers
gracieux et fous porteurs de têtes
qui dansent éclairées du dedans.
«
Nourris de notre descendance barbouillés d’ocre et de craie de suie, de sang séché brandissant nos élytres nos rameaux nos sagaies nous avons dansé dansé
dansé la danse du
Sexe et du
Mourir.
«
Fils de moi-même enfin seul
interminable insecte
éphémère immortel
toujours tué et engendré
par
Celui qui se dresse entre mes jambes
je fertilise j’enlise
j’ensalive j’ensevelis
et je délivre
familier du
Déluge. »
Jean Tardieu
___________________________________________________
Mais voilà
ras
nia
nia
Justice est fête, moi Jean d’Ormesson devenu Crayon, j’illumine, règle le veut, la docte ignorance de mes yeux bleus !
Niala-Loisobleu – 10 Décembre 2017
Nous sommes le 9 Décembre de l’an 2017, il est 14h45, je suis face à l’Enfant. Ses lèvres absentes des bruits de moto, ne foulent pas le recueillement mis en place par le silence . L’ébauche du tableau en cours affine les repères. Le symbole prend pied. J’ai le dos transpercé par le froid environnant auquel mon coeur s’est voulu étranger pour poursuivre le Travail. A flanc de montagne les maisons s’épaulent pour garder le feu dans l’âtre. L’azur apparaît dans la repoussée de l’armée des nuages, piqué d’une annonce de retour des feuilles d’un verger porteur de ses prochains fruits. L’oiseau dépose la renaissance aux femmes pour qu’elles essaiment la Vie, l ‘Amour.
Niala-Loisobleu – 9 Décembre 2017
INTERIORISER LA RENAISSANCE
La puissance du souvenir
Pour les marelles de l’enfance –
Ciel au paradis du sourire –
Redit le beau temps de présence…
Printemps où s’éveillent les sens
Avec les fleurs qu’il fait élire
Sur peau de femmes – en essence
Comme de si tendres élixirs
Que le poète en transhumance
Puisse redonner tant à lire
Dans nos pays en pleine errance –
Qu’il nous émeuve avec sa lyre
Jamais ! O Grand jamais l’absence
A la misère et ses soupirs
Ne lui tiendra lieu d’apparence
Il en glacerait pour le pire
Des uns les autres en puissance
Il n’y a aucun point de mire
Que la force de renaissance
Par delà tout ce qui s’admire
En nous-mêmes l’indépendance
Ne viendra de tous ceux qui tirent
Sur d’autres dans la dépendance –
Mais de la paix qui les attire
Pour qu’avril impose l’aisance
De tous ceux qui tournent et virent
Ne cherchons pas les subsistances
Autour d’Hiver et ses empires !
Peut-être qu’une vraie distance
D’avec tous ceux qui veulent nuire :
Princes-tyrans et leurs beaux sires :
Leur prescrire notre existence…
Pour le garder notre seul sens
Au chemin de l’épanouir :
Cette si belle fluorescence
De la justice en devenir
Quand la plus tendre des enfances
Hors de l’exil – laisse reluire
En nous suggérant l’innocence
De l’éclat de paix sans trahir !
Quand tant de mitraille leur lance
La mort sans plus même avertir
Sans leur laisser aucune chance…
Il n’y a de frontières à tenir …
Sauf celles de tous les empires
Et des différentes puissances
Qui s’entendent donc pour le pire :
Les richesses et leurs appétences
C’est avec ça que le bon-sens
Pour un renouveau à venir
Doit rompre avec grande insistance
O frères humains tenez l’ire
Et abandonnez le silence
Qui ne vous permet de choisir
Que des hommes de providence
Fiers d’avoir tout à vous saisir
Dans son rêve un poème encense
Vos rêves qu’il cherche à servir
Pour Printemps comme neuve enfance
Sortie de qui peut l’asservir
Demeure ! Désobéissance
A tous ceux qui veulent haïr
Par la vile loi d’obédience
Ceux qui résistent sans faillir
Le chaos et son insistance
Cherche les mémoires à salir
Et toutes bombes à outrance
N’entretiennent que les vampires
Les massacres sous surveillance
De tous les esclaves d’empires
Ne cachent la vraie espérance
D’un printemps neuf pour en finir
Avec ce qui barre toute alliance
Entre tous êtres qui aspirent
A partager leurs subsistances
Malgré ceux qui les en retirent
Avril ! Grandis la résistance
En de mêmes cœurs qui respirent
L’air de toutes les différences
Sous un soleil qui en transpire !
Alain Minod
Rien de ce qui fait nuit n’obstruant son Jour
je n’ai pas retenu ce qui tirait ma main au chevalet
« Ainsi commence la Clarté »
entendis-je
les oiseaux chanter en entrant dans l’ébauche
Le perçant de son regard ne pourra plus jamais redescendre
au ras de l’existence
De ce qui s’élève
Il Est
devenu l’entité
Confondus en un m’aime
l’Enfant et moi
faisons le premier mouton d’un troupeau
qui tire du précipice
haut vers l’alpage
A la Belle Transhumance
mes yeux collent à l’escalade du Bleu Nouveau
Niala-Loisobleu – 9 Décembre 2017
Niala, 8 Décembre 2017, le soir, devant l’ébauche de « LA VIE, L’AMOUR 2 ». En dialogue pictural avec « l’Homme de Clarté » toutes ailes déployées.
Au fil du feu les laves ont brasé autrement qu’à l’éteint
le pipe-line des mers pour l’adduction d’ô de sa Nature
Des vents séculairement venus avant l’invention du poumon
le shaker des séismes ignore la glaciation pour tenir au frais ce cocktail unique sans apposer une signature
L’anonyme humble reconnu ne revendique pas quelque supériorité que ce soit
son Grand-Oeuvre sort de la polyvalence métissée du crayon inséparable de sa main
Le magnétisme de son regard reste au plus gris d’un bleu de Clarté
Niala-Loisobleu
8 Décembre 2017
Invité de l’émission « Salut les terriens » le 11 octobre 2008, Jean d’Ormesson se souvenait le silence de la disparition de Jean Cocteau, écrasée par celle d’Édith Piaf. Un demi-siècle plus tard, l’histoire, si troublante de prémonition soit-elle, se répète.
Dans l’ombre de la lumière. Ce mardi 5 décembre, un monument de la littérature française s’en est allé. Jean d’Ormesson est mort à l’âge de 92 ans, succombant à une crise cardiaque quelques mois avant la parution de son dernier roman, posthume, étonnamment baptisé Et moi, je vis toujours…
La médiatisation de la mort de Jean d’Ormesson a rapidement été écrasée par celle de Johnny Hallyday ce mercredi 6 décembre. Les deux hommes sont morts à quelques heures d’intervalle. Coïncidence troublante, Jean d’Ormesson était né un 15 juin pour mourir un 5 décembre ; Johnny Hallyday, lui, était né un 16 juin, et est mort un 6 décembre. Sur le plateau de Thierry Ardisson sur Canal+, Jean d’Ormesson s’était laissé aller à une confession aujourd’hui pleine de prémonition.
« Un écrivain doit faire attention à la façon dont il meurt » avait expliqué Jean d’Ormesson sur le plateau de Salut les terriens, évoquant la triste mort de Jean Cocteau, écrasée par celle d’Édith Piaf quelques heures auparavant : « C’est très mauvais pour un écrivain de mourir en même temps que Piaf par exemple. Piaf a pris toute la lumière pour elle, et on n’a pas beaucoup parlé de Cocteau » s’est-il souvenu. Un demi-siècle plus tard, l’histoire se répète, et elle le concerne, puisque la mort de Johnny Hallyday a pris toute la place. Ce vendredi, un hommage national est rendu à l’écrivain élu de l’Académie Française depuis les Invalides.
DERIVE
Ils crient, hurlent, harcèlent les dieux
Devant les amers qui reculent au loin
Dans la colère où se noue leur destin
Chacun invoque ce qu’il peut
À chacun son promontoire
Les flots grondent dans le blasphème
Il n’y a plus de pilote pour ce voyage aux rugissants
Où les femmes implorent le grand hurlant
Dominique Blanchemain
_____________________________________________________________________________
AFP, publié le jeudi 07 décembre 2017 à 14h16
« La France va rendre samedi un « hommage populaire » sur les Champs-Elysées au chanteur Johnny Hallyday, suivi d’une cérémonie religieuse en l’église de la Madeleine au cours de laquelle le président Emmanuel Macron prendra brièvement la parole.
Le convoi funéraire de celui que le président Macron a qualifié de « héros français » descendra les Champs-Elysées de l’Arc de Triomphe à la Concorde avant un « office religieux » à la Madeleine, a annoncé l’Elysée, un cas de figure exceptionnel pour un artiste.
Le président Emmanuel Macron « prendra brièvement la parole » pendant la cérémonie à la Madeleine, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué en notant que les détails et les horaires de cet hommage seraient précisés « par les proches de Johnny Hallyday et la Préfecture de police » de Paris jeudi après-midi lors d’un point presse.
Producteur du chanteur de 1982 à 2010, Jean-Claude Camus avait évoqué dès mercredi une descente des Champs-Élysées: « C’est le rêve de Laeticia (l’épouse de Johnny). C’est aussi le mien. Je pense qu’il a droit à ça et ça permettra au public de lui faire un dernier adieu. »
En attendant, la dépouille du chanteur a été transférée jeudi matin au funérarium du Mont-Valérien à Nanterre, non loin de sa demeure de Marnes-la-Coquette, a-t-il indiqué.
Cet hommage devrait mobiliser un grand nombre de forces de sécurité en raison du grand nombre de fans attendus pour saluer la mémoire de l’interprète de « Que je t’aime », « Quelque chose de Tennessee » ou « Allumer le feu »…. »
Si de pareilles dispositions jamais prises jusqu’alors, ne peuvent convaincre les adeptes du macronisme, sur l’abus d’usage de toute occasion à ne pas laisser passer de se refalre une santé d’opinion…alors je tire l’échelle
Niala-Loisobleu – 7 Décembre 2017
Je m’écarte du bord de mer soudain conquis par un débarquement sur les plages d’un microsillon des années 60. La mort n’a pas à se faire insolente. En tonitruant sur le silence naturel au point de frôler l’indécence. Une forme de blasphème. Il me semble que je ne manque pas de respect, ni d’objectivité. Raison pour laquelle dès que je sens l’injustice apparaître je manifeste. Deux évènements dramatiques majeurs en 24 h ça ne peut laisser les vautours de l’info indifférents. Le détournement toujours aux aguets, saute sur la circonstance juteuse , m’insurge.
Johnny je t’ai connu tout gamin, sans me sentir copain malgré que s’en était le temps. Je ne trouvais rien me correspondant dans ta bande en formation. Il est vrai qu’en revanche celle dans laquelle j’évoluais, Monsieur dOrmesson y était en très bonne place. Je ne citerai pas les autres, les laissant en paix dans l’Ailleurs mérité. Puis le temps passant, j’ai reconnu que tu faisais exception. Oh rien de ton côté biker n’alluma en moi cet éveil, j’ai horreur des motos. Seulement quelque chose de magnétique s’est imposé. Malgré ton genre hâbleur de cow-boy, tu m’es devenu sympathique. Je t’ai aimé de quelque chose chose vraiment de toi, la nuance t’échappera pas je l’espère.. Seulement voilà je voudrais pour que tout garde sa vraie valeur que tu dises à la bande à Macron d’arrêter l’hémorragie d’hommage. Tu as autour de toi des femmes et des hommes d’une valeur supérieure, ce qui n’ôte rien à la tienne, pour qui on a pas dépassé le banal du communiqué aux informations du jour où ils sont partis. Je crois que tu es capable de comprendre ça. Je le fais parce que je n’ignore rien du fait que Monsieur Jean d’Ô ne viendra pas réclamer justice.
Niala-Loisobleu – 7 Décembre 2017
Hier Jean d’O
aujourdh’ui Jojo
deux mains c’est tout.
Tsunami sur l’info, le rocker balaye l’écrivain, les ondes ne sont plus que choc d’instruments acoustiques !!!!
Voici la vie telle qu’elle est, le notoire en avant de la réalité du fond de l’histoire…mais ces deux là ne sont pas mieux, ni moins bien, ils sont chacun la part de l’histoire de l’Homme
Surface ?
Vernis ?
Non c’est le cri de la vie. Aux antipodes l’un de l’autre, je dis: « Ces deux là sont bien ses jumeaux. Leur différence fait le Tout.
Vivants, ils le resteront en Nous.
Bon Voyage, salut l’Ecrivain-Chanteur vos mots chantent Ô !
Niala-Loisobleu – 6 Décembre 2017
Jean d’Ormesson est mort, vient de confirmer sa famille à l’AFP. L’Académicien et écrivain de 92 ans a fait une crise cardiaque à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine), selon les précisions de sa fille éditrice, Héloïse d’Ormesson, dans la nuit de lundi à mardi 5 décembre 2017.
Dans un court communiqué, elle écrit à propos de son père : « Il a toujours dit qu’il partirait sans avoir tout dit et c’est aujourd’hui. Il nous laisse de merveilleux livres. » Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages. Il était entré à l’Académie française en 1973 et a été publié de son vivant dans la prestigieuse collection La Pléiade des éditions Gallimard.
Jean d’Ormesson est né à Paris le 16 juin 1925. Fils d’ambassadeur, il est agrégé de philosophie et normalien. Il est d’abord haut fonctionnaire avant de devenir en parallèle le journaliste et l’écrivain que l’on connaît. Il est, par exemple, secrétaire général de l’Unesco de 1950 à 1992 mais il fut aussi le collaborateur de plusieurs cabinets ministériels de 1958 à 1965.
Dès 1949, il collabore à de nombreux journaux comme Paris Match, Ouest-France, Nice Matin, mais aussi Diogène, une revue philosophique dont il est le rédacteur en chef adjoint de 1952 à 1971, puis le directeur général en 1976. Mais la grande aventure de Jean d’Ormesson restera celle du Figaro, qui a célébré son 70e anniversaire en octobre, qu’il dirige dès 1974 et auquel il restera très attaché.
Son premier roman porte un titre qui lui ressemble : L’amour est un plaisir, lui qui parlait tant du plaisir qu’il trouvait dans les grandes et les petites choses de la vie, est paru en 1956. C’est au début des années 1970 que cette carrière d’écrivain explose. Jean d’Ormesson reçoit le Grand Prix de l’Académie française pour La Gloire de l’Empire. Le succès d’Au plaisir de Dieu en 1974, adapté par la suite pour le petit écran, continue d’asseoir sa popularité.
Jean d’Ormesson a signé une quarantaine d’ouvrages qui lui ont ouvert non seulement les portes de l’Académie française mais aussi celle du coeur des Français dont il était l’écrivain préféré. Nombre de ses livres étaient autobiographiques comme Le Rapport Gabriel (1999), C’était bien (2003), le bien-nommé cité par sa fille Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit (2013). En 2016, il reçoit même le Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie pour Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
Cette vie, Jean d’Ormesson l’a passée aux côtés de Françoise Beghin (79 ans), benjamine de l’industriel et homme d’affaires Ferdinand Beghin (le sucre Beghin-Say), qu’il épouse le 2 avril 1962. Dans les pages de Gala en 2015, l’écrivain confiait avec malice : « [Mon épouse] est merveilleuse, elle a été formidable pendant ma maladie [un cancer de la vessie en 2013, ndlr]. Elle n’est jamais sur le devant de la scène et a toujours été d’une grande patience. Pour le reste, le mariage, c’est quarante mauvaises années à passer, puis après, c’est épatant. La vie devient délicieuse à partir de 60 ans. »
Le couple n’a qu’un enfant : Héloïse d’Ormesson, née le 10 octobre 1962, à propos de laquelle il avouait regretter de s’en être peu occupée. Bien inspirée cependant par l’érudition de son père, cette dernière devient éditrice et sa ouvre sa propre maison d’édition. Avec son premier époux, l’éditeur Manuel Carcassonne, Héloïse a une petite fille : Marie-Sarah.
Le mariage, c’est quarante mauvaises années à passer, puis après, c’est épatant.
En 2012, Jean d’Ormesson soutient Nicolas Sakorzy lors de l’élection présidentielle. L’année suivante, il tient son premier rôle au cinéma, celui d’un président très inspiré de François Mitterrand dans Les Saveurs du palais de Christian Vincent. En 2014, retour à l’Élysée où il est fait grand-croix de la légion d’Honneur par le tombeur de Sarkozy, François Hollande. Cette année-là, Jean d’Ormesson revit après s’être remis d’un cancer de la vessie qui lui a valu huit mois d’hospitalisation en 2013.
En janvier 2015, les éditions Gallimard annoncent que l’oeuvre de Jean d’Ormesson sera éditée dans la prestigieuse collection La Pléiade. C’est un immense honneur d’autant qu’il n’est que le 16e auteur (et toujours antépénultième à ce jour depuis l’arrivée de Mario Vargas Llosa et Philip Roth) à le recevoir de son vivant comme d’autres géants de la littérature que sont, par exemple, Milan Kundera, Nathalie Sarraute, Marguerite Yourcenar et André Malraux… Ce ne sont que des statistiques dont ne s’encombrait probablement guère le premier intéressé. N’avait-il pas déclaré « Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise » ?
Un dernier ouvrage autobiographique de Jean d’Ormesson sera publié en début d’année 2018 par Gallimard. Son titre ? Et moi, je vis toujours.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.