L’ATELIER VAGABOND
Un instant à peine c’était Charente, pierre tuf, agapanthes de pots, Barbara-Clématite – pardon vous auriez du lui laisser la première place et pourquoi elle l’a par nature et je n’ai pas à vous dire – Chaume et son tilleul pleureur d’hélices, un chevaux des chevals, étalons
Ah oui ?
Voilà que c’est l’amandier pourpre qui s’est pris toute la toile comme le lien de son ventre-écrivain à ma peinture-émoi
Et je marche comme un système étranger aux algorythmes, AVEC du sang, un double-coeur, quatre ô reillettes, rien absolument d’une machine artificielle, j’ai un vrai appendice fruitier et elle des oeufs vers pour seule règle
TON POÈME
Marche,
N’arrête pas de marcher
D’ouvrir des portes
De soulever des pierres
De chercher dans les tiroirs de l’ombre
De creuser des puits dans la lumière
Cherche,
N’arrête pas de chercher
Les traces de l’oiseau dans l’air
L’écho dans le ravin
L’incendie dans les neiges de l’amandier
Tout l’ignoré
Le caché
L’inconnu
Le perdu
Cherche
Tu trouveras
Le mot et la couleur de ton poème
Jean-Pierre Siméon
Alors les petits passereaux posent leurs couleurs, les indiens se barrent la poitrine de traits ocres et blancs, la mer n’est pas vague, elle porte à terme dans une folie librement consentie…
Niala-Loisobleu – 23/08/19
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