
JE M’APPELLE SAUDADE
Net sur la vague
tel ce qui roule de lin à l’autre
bleu comme un serein libre de cage
je chante mes mots-peints
solitaire comme un vers
rempli au contoir chaque matin.
Niala-Loisobleu.
20 Janvier 2023
JE M’APPELLE SAUDADE
Net sur la vague
tel ce qui roule de lin à l’autre
bleu comme un serein libre de cage
je chante mes mots-peints
solitaire comme un vers
rempli au contoir chaque matin.
Niala-Loisobleu.
20 Janvier 2023
Les couloirs où les pas s’en foncent appellent à plus de clarté sur le pas de porte
il y a la raréfaction d’oxygène où pourvoir
Je ne cherche pas l’oiseau du regard
un trop d’engrais l’a fait chercher où poser ses ailes ailleurs ou mourir sur place
J’ai contre-peint comme si moi l’imaginatif je me trouvais à reproduire sur le motif. Danger, prendre un jut-box sur hamburger et coca emprisonnent la carte du tendre du déjeuner sur l’herbe d’un entrain de campagne, les vaches pour témoins.
Mets-toi les seins de la Muse pour seul chemin qui vaille. Tu n’as pas à devancer l’appel pour rejoindre la camarde, son sourire est trop peur. Les petites maisons sont là qui te tendent les bras de leurs venelles à l’abri des devantures commerciales, du soleil à vivre et non à estourbir dans l’oeil qui déforme la nature des choses. La voilà ta porte, tu le sais mieux que personne.
Je t’aime tu lui as dit, montre-lui…
Niala-Loisobleu – 12 Août 2018
alaindenefle-dit-niala@wanadoo.fr
le-peintre-niala@orange.fr
ENTRE LAC ET MER JE FLOTTE
A peine écartée d’une heure par rapport à la dernière, l’image du fenestron n’a fait que s’enfoncer plus loin dans sa laiteuse confusion. L’atelier se croise les bras d’une épaule à l’autre. Comme si on voyait mieux ce qu’on a pas et qui manque sur la table à dessein, le rêve double un transport trop lent qui bouche la route. C’est glissant ? Crois-tu que là où le réalisme domine ça ne dérape pas ? Fais pas la gueule. Comme la neige bouffe le moindre bruit je n’ai pas de réponse. Et ça fait l’affaire de l’ambigüe de circonstance
J’ai fait mes premiers pas sur la poussière millénaire sous l’ombre grandiose des ruines sacrées.
J’ai joué dans le stade antique, sur la terre foulée par les dieux et les héros.
J’ai entendu les pierres raconter au vent les mythes et les légendes.
Sous la lumière pâle et reposante du soleil couchant ou dans l’éclat du soleil de l’été,
Mes yeux innocents considéraient comme naturelle la beauté indicible des statues et des monuments
Naturel comme le mouvement de la mer et l’odeur des pins
…
La flamme sacrée s’est allumée et l’humanité s’est couverte de lumière.
Et la voie qui mène à l’humanisation de l’homme s’est ouverte… (Je suis né à Olympie)
Georges Séféris
Maintenant son ombre immense dépasse celle des pierres et des oliviers. Dans la poésie de Séféris les dieux marchent à pas de colombes et parlent à mi-voix pour ne point effrayer les hommes. Car ils sont au milieu d’eux. Il en est le messager.
De ses mots monte la lumière. Simple comme une lumière d’octobre sur la mer.
Des odyssées passent de rivage en rivage, de cargos en cargos, de port en port, pour chercher la vie « au-delà des statues ». L’horizon de ses mots ouvre sur une autre mer et des vagues étranges y respirent. Mais aussi la terre et toute la sève des arbres. Lui qui apprend aux enfants à épeler les arbres. Il est celui qui n’a rien oublié des rêves des statues.
Aux hommes la solidarité :
« Dans notre monde aux dimensions réduites progressivement, tout le monde a besoin de tous les autres. Nous devons regarder de l’homme partout où nous pouvons le trouver. Lorsque sur le chemin de Thèbes Œdipe rencontre le Sphinx, sa réponse à l’énigme fut : « Homme ». Ce simple mot a détruit le monstre. Nous avons beaucoup de monstres encore à détruire. Pensons à la réponse de l’Œdipe. » (Discours de réception du prix Nobel)
Entre la buée de la mémoire et la pluie du monde, Georges Séféris aura chanté simplement, et ses poèmes pourraient tenir dans notre paume, tant ils sont proches de nous. (Esprit Nomade)
Mes mains courent remettre à la chambre amputée les seins que les murs n’ont pas refusés. La fleur d’iris épanouie éclaire le triangle d’herbe où laisser la langue s’exprimer. Quand la bretelle glisse le couloir laisse résonner sa canne. La cérémonie s’ouvre en haut des marches.
Nous n’étions que quelques uns à gravir la montagne à pied
Vouloir compter combien il en reste relève d’un jour de vote socialiste clamant la dualité du gagnant, ou bien encore la différence réelle entre le syndical et le gouvernement, quelque soit le facteur sur lequel la question repose
Pourquoi mon pouls bat-t-il sans regarder le tant qu’il fait dehors ? Je crois que c’est parce qu’il est surréaliste d’un bout à l’autre. Qu’il n’a jamais mal à la tête dans son envie de faire l’amour. Qu’il entend la musique des pierres. Qu’il habite partout et nulle part un enfant hors d’âge. De quoi se demander ce qui vraiment existe au sens commun ?
Niala-Loisobleu.
20 Janvier 2023
PERTES BANCHES
Très loin de l’haleine des prés salés où j’ai toujours voulu paître que d’amour, me voici amarré basse dans la neige que j’aime pas. Tes meubles trop solides pour Ikéa te garderont de quoi ne pas avoir froid si tu viens à manquer de bois, une vieille chaise garde plus longtemps les braises qu’un kit à monter. Reste assez de peint pour soutenir un autre siège.
Les cris étouffés d’un matin en panne de transport, ont téléphoné au patron que cloués au lit, le problème posé par les enfants hier est résolu aujourd’hui
Sous la couverture chauffante d’une panne d’électricité pense à porter de quoi vivre aux oiseaux
Les poissons sous la glace à partir de quand le degré met le congel en place ?
Peut-être existe-t-il une aide gouverne mentale, vas savoir
Mais dans le coeur artificiel un appel à la générosité de glisse s’élance
bouches du métro, leurs grilles de trottoir, ont lancé l’Armée du Salut à astiquer leurs cuivres pour distribuer le vain show
De coi s’plein t’on ?
Niala-Loisobleu.
20 Janvier 2023
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