A LA CROISEE DES IAMBES


A LA CROISEE DES IAMBES

Au nouage des fils se trame le ressenti en commun du point d’orgue

dans la fusion du mélange pour une seule couleur

l’émoi sous le burnous

franchit la porte d’un croisement de je nous

Quant la photo d’un voyage est passée, la comparaison n’a pas dépassée l’imagination

aux traits des traces sur le sable du feu restait visible dans l’éclat battant de la nature profonde

Présomption de l’éclatRougerie, 1981 (Prix Louis Guillaume)

C’était déjà le temps où tu étais blessé à l’être. Nos chairs nous aimaient, je me souviens. Nous menions chaque jour nos exercices de joie plus haut que la dureté des pierres et en guise d’hallali sur ton flanc paissait la rose mûre à naître, le fruit agenouillé du jour. Nous entendions croître les hallebardes du soleil, la moisson des roseaux advenue sur la mer, et celle-ci chaque fois se soulevait dans l’or en flammes parallèles.
Pour étendard encore, nous étendrons nos mains sur cet amour
.

Gabrielle Althen

Au plus profond de son fauteuil ce pouls bat dans sa forge naturelle

Etonnement une pluie l’attise comme une voix naturelle

dans laquelle je mesure la symbiose du rapport en accord avec le symbole de la couleur.

Niala-Loisobleu.

13 Janvier 2023