« L’ENCLOS » – NIALA 2022 – ACRYLIQUE S/TOILE 73X60


NIALA

« L’ENCLOS »

NIALA 2022

ACRYLIQUE S/TOILE 73X60

Cernée de pierres l’enfance saute la barrière sur son cheval à bascule

la chapelle dresse son autel de passe à cheval sans les morts-vivants, mors aux dents

Que de fleurs que ces seins jardinent nés nus phares

des canards de l’iris gras de Vincent à la grenouille sauteuse de Schiele

Cris qu’un silence promène, les maisons-blanches s’alignent dans les roulottes en convoi pour les guitares

J’ai blanchi aux joues des nuits noires

ce derrière d’oreille bleu pour entendre la mer depuis ton cou et nager

loge dans la vague de ton ventre

Felouque oblique tournant les cataractes autour de l’Île

des ibis blancs sur les rives jusqu’à l’cluse de ton estuaire

Femme

Voie lactée, je n’aime pas le laid, abreuve-moi de ton sacré

cuisses en chapiteau sur mes épaules, que je chante de lin à l’autre en toute nature dans l’enclos ouvert

Niala-Loisobleu.

24 Septembre 2022

INDELEBILE MARELLE (REPRISE)


1203- enfants jouant ˆ la marelle dans la rue - Paris 1960
©Photo BLONCOURT
ROBERT DOISNEAU

INDELEBILE MARELLE (REPRISE)

Trépidantes ondulations

Un plat manifeste

Des fumets sont aux barreaux de l’échelle

Coq au vain

Le saucier d’Hermès a pas de grumeaux dans les nouvelles

J’aime l’an vert

Ce dos qui boude le décor

Effronté

Comme un parvis qui demande l’entrée

A la porte basse de l’humilité

Un mauvais élève fait l’Anne aux tours

Il ne veut plus qu’on lui parle de la petite graine

Des choux des roses des papas dans la maman

L’odeur de ton pied Amour colle à mon godillot

T’es en corps en lacet aux semelles du vent

Du talon au petit orteil tu me marques la voix mieux qu’un bide ben d’homme

J’entends de loin résonner

ton coeur de Terre au Ciel

A l’indélébile craie de marelle de ton nom

Niala-Loisobleu – 30/09/18