You Were Always on My Mind par Willie Nelson


You Were Always on My Mind par Willie Nelson

Peut-être que je ne t’aimais pas
Maybe I didn’t love you

Aussi souvent que j’aurais pu
Quite as often as I could have

Et peut-être que je ne t’ai pas traité
And maybe I didn’t treat you

Aussi bien que j’aurais dû
Quite as good as I should have

Si je te faisais sentir le deuxième meilleur
If I made you feel second best

Chérie, je suis désolé d’avoir été aveugle
Girl I’m sorry I was blind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Et peut-être que je ne t’ai pas retenu
And maybe I didn’t hold you

Tous ces moments solitaires et solitaires
All those lonely, lonely times

Je suppose que je ne t’ai jamais dit
I guess I never told you

Je suis si heureux que tu sois à moi
I’m so happy that you’re mine

Les petites choses que j’aurais dû dire et faire
Little things I should have said and done

Je n’ai juste jamais pris le temps
I just never took the time

Mais tu étais toujours dans mon esprit
But you were always on my mind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Dites-moi
Tell me

Dis-moi que ton doux amour n’est pas mort
Tell me that your sweet love hasn’t died

Et donne moi
And give me

Donnez-moi une chance de plus de vous satisfaire
Give me one more chance to keep you satisfied

Je vais te garder satisfait
I’ll keep you satisfied

Les petites choses que j’aurais dû dire et faire
Little things I should have said and done

Je n’ai juste jamais pris le temps
I just never took the time

Mais tu étais toujours dans mon esprit
But you were always on my mind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Tu étais toujours dans mon esprit
You were always on my mind

Chanson Violette par Albert Samain


Chanson violette

par Albert Samain

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Et ce soir-là, je ne sais,
Ma douce, à quoi tu pensais,
Toute triste,
Et voilée en ta pâleur,
Au bord de l’étang couleur
D’améthyste.

Tes yeux ne me voyaient point ;
Ils étaient enfuis loin, loin
De la terre ;
Et je sentais, malgré toi,
Que tu marchais près de moi,
Solitaire.

Le bois était triste aussi,
Et du feuillage obscurci,
Goutte à goutte,
La tristesse de la nuit,
Dans nos cœurs noyés d’ennui,
Tombait toute…

Dans la brume un cor sonna ;
Ton âme alors frissonna,
Et, sans crise,
Ton cœur défaillit, mourant,
Comme un flacon odorant
Qui se brise.

Et, lentement, de tes yeux
De grands pleurs silencieux,
Taciturnes,
Tombèrent comme le flot
Qui tombe, éternel sanglot,
Dans les urnes.

Nous revînmes à pas lents.
Les crapauds chantaient, dolents,
Sous l’eau morte ;
Et j’avais le cœur en deuil
En t’embrassant sur le seuil
De ta porte.

Depuis, je n’ai point cherché
Le secret encor caché
De ta peine…
Il est des soirs de rancœur
Où la fontaine du cœur
Est si pleine !

Fleur sauvage entre les fleurs,
Va, garde au fond de tes pleurs
Ton mystère ;
Il faut au lis de l’amour
L’eau des yeux pour vivre un jour
Sur la terre.

Albert Samain.

Recueil: Au Jardin de L’Infante

« EN DEPIT DE TOUT » – NIALA 2022 – ACRYLIQUE ENCADRE S/VERRE 30X40


NIALA

« EN DEPIT DE TOUT »

NIALA 2022

ACRYLIQUE ENCADRE S/VERRE 30X40

JE SUIS LE FEU PAR SERGE VENTURINI

Je suis feu. Je vis dans le feu, ― mon élément.
Salamandre, je suis, ni ne brûle ni ne flamboie. Ma sœur est Marina Tsvétaïéva. Je suis l’incendie qui à jamais se propage. C’est du cœur que viennent les flammes, elles montent vers le ciel. Sans me consumer, brûlant, moi, l’incandescent, ne suis-je pas l’ardent barde ?

En moi, tout le souffle attise les flammes, ― affamées. Je suis le feu qui ravage et le feu qui purifie. La nuit, en rêve, quelqu’un s’approche du brasier, il vient à l’état subtil, ― ma force. Je croise parfois mon double, la pluie qui descend sur la terre. ― O Bonté ! ― Souvent, sans le souffle de l’esprit, je fume, j’étouffe noir.

Âme errante du ciel, grand feu, je suis l’éclair.
La vérité m’a marqué de son signe. ― L’illumination. La foudre est mon arme, je suis foudroyant et foudroyé. Mes yeux se ferment et ne voient plus que l’irréductible diamant. Ma parole est pierre de feu, je la lance aveugle, voyant le disque rouge du soleil levant, ― ciel bleu.

Corse, 1er août 2005.

Extrait de: 

 Avant tout et en dépit de tout.

Serge Venturini

LE POIDS QUI CONTE


NIALA

LE POIDS QUI CONTE

Puisque tout s’en balance, l’arrime prends bien plus d’importance et le lourd avec

A la côte on se sert d’un corps-mort pour tenir le navire, deux beaux seins tombant à pic me donneront plus d’assurance dans la nécessité d’y croire en corps malgré les diverses débandades

Oui ce qu’il me faut c’est du lourd bien palpable

Autrement concret qu’une invitation de casseur à mener de front la pagaille !

Niala-Loisobleu – 24 Juin 2022