SEJOUR HORS DU TEMPS


SEJOUR HORS DU TEMPS

Le vaisseau silencieux traverse le sans dans la traînée des bancs

Jour de mer du poisson-lune plus gonflé qu’en tant ordinaire

Elle se tricote du pas pillons

Mets l’usine en grève , voilà c’est fée et les merlins démanchés du front de l’abattoir ce soir le bordel sera confiné, interdiction de trottoir , boudin blanc, boudin noir, l’épicé créole s’oppose au confiteor

Devant la mèche tombant de son front l’amadou s’en allume-une au moment du tango rapproché, le plafond en perd la boule, on se débarrasse de Soulages comme d’une poubelle-girl sur décision préfectorale de protection de la nature. Du coup on pourrait sortir le Lido des invasions des navires de croisière

Un enfant demande Roberto en télé-école. Il était vacciné

Et ce soleil de décembre, des marguerites que l’on en ressort l’âne et le chien et la tête de l’alouette du pâté, c’est show

Il est déjà 15h30 je vais peindre ces surréalistes derniers moments du 31 Décembre avant qu’ils rouvrent la cage.

Niala-Loisobleu – 31 Décembre 2021

LES BAVARDAGES D’UN PEU CAUSEUX 21


LES BAVARDAGES D’UN PEU CAUSEUX 21

Au bout de la Route 21, va commencer la 22

le soleil se signale pour accompagner le défunt . Peut-être pour se faire bonne conscience, il a pas suivi la règle pour en faire plus à sa tête qu’au respect de ce qui va de l’avant

Mais les choses partent de plus qu’on les soulève toujours trop tard loin, on en parle quand ça sert plus à rien

Alors honneur au soleil

Le monument qui le glorifie : cette Femme habillée d’histoire est beau comme Olivia se déplaçant dans ma pensée dans les rues de Moscou. Autour d’elle la musique élève le Bolchoï dans l’élan d’un entrechat plus félin qu’une conquête politique sortie à la traque de nouveaux territoires

Ton sourire, Olivia a ce rose de l’anémone qui boit l’atmosphère pour en jouir comme de la caresse la plus sensuelle qui peut tendre les seins comme un arc pour se transpercer l’entrechat précisément.

Je ne marche pas, je peins mais pas immobile. Propulsé d’un coup vers la Maison Bleue de Frida. Déplacement en barque à Mexico, Des mariachis tombés des cascades de fleurs vers la porte des arènes où l’Espagne a gravé sa culture pour qu’on comprenne la richesse de sa langue révolutionnaire. Autre chose que la jésuitique coloniale cul bénie

Elvira est en cuisine, l’épice de son art va d’un poêlon de terre aux oignons qui pendent de l’haleine du plafond. La dernière écriture de sa main, remue encore l’herbe de la chambre à coucher retenue par les amants

Ainsi je garderai de ce qui va sortir la partie à mettre dans la suite. Tout n’est pas à jeter dans le ben des hésitations du quotidien

J’aime pas les voeux. Mais ça ne m’empêche de souhaiter le bien de l’humanité

Riez l’intelligence artificielle vous épie. Je vous embrasse toutes et tous.

Niala-Loisobleu – 31 Décembre 2021

L’EMBARCADERE


L’EMBARCADERE

Etalées sur le lit du dernier jour, les chemises se séparent entre neuves et élimées

La cantine opère le tri qui laissera hors de la cabine le panel des creux d’un vide à faire peur de tant d’injustice

L’estomac qui se tord des brûlures du mauvais sort il vaut mieux le laisser à quai, Le mal que ça fait prend le départ pour la guérison. Ya que le vrai qui puisse marcher sans boîter. Et droit sans louvoyer à tous propos

Aussi les fleurs de mon jardin je les mets dans chaque pièce de ma maison sans en couper une seule

Si tu t’y frottes j’en gouterais l’odeur à travers ta peau

La carte franche de mon chenal est claire pour passer la jetée du port en s’engageant dans l’estuaire

Chante la mer

Les voeux ça n’a rien de commun avec les actes

Je te donne la toile avec la couleur sans le cadre qui emballe, la Bonne Année est dedans !

Niala-Loisobleu – 31 Décembre 2021