
AU SEIN DE MES PAUMES
La grande chemise, la petite culotte
l’herbe son grain de folie
le broc plein de tes cuisses où je remplis la cuvette de ma boucjhe
cet oiseau que rien ne bafoue
le pain qu’on casse
la dilatation de la grosse veine
sa brune couronne
le brûle-parfum de tes menthes
la balançoire de tes seins
sur la chaise du piano en colonnes l’avenir debout
jusqu’au ventre l’embrun enfonce son clou
tout à coup ses arbres androgynes
du caillou guérissent l’errance
frémis pour le mobile de la croupe chevaline
il y aura de la farine pour le peint
j’ai rêvé que l’enfant déshabillait ses billes du sac des méchants
au joint du lit de pierre le limon pose son foetus en sédiment
pourquoi refaire le monde quand tu offres la traversée du lit de la rivière à l’estuaire
ce qu’ils m’ont dit de mal de mon oeil n’altère pas la promenade à ne rien perdre de ton cor
j’ai les doigts vers
la commode ouverte au plus secret des tiroirs je reconnais ne rien valoir en dehors de toi
me coupe en quatre dans tous les sens sans tronçonner l’arbre.
Niala-Loisobleu – 9 Décembre 2021
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