
ANGLE DE DEPART
A travers la roue du vélo restée appuyée dans son cadre
l’oiseau qui pédale cherche le nom qui donnerait l’élan aux doigts sur la guitare muette
ce bruit percé de pièces sur le trottoir traverserait la manche à chat-perché d’un seul cri du coeur
La devanture des campagnes et son linge épincé me sort du lavoir
creusant ses nids-de-poules d’une ligne d’arbres à l’autre en laissant aux vaches la vue sur le train
traverses du chemin offertes
Au bout du quai le cadran solaire traçait le gulf-stream sans alternatif saisonnier
de quoi entrer aux bains-douches se tremper le cul comme un moineau facétieux qui pourrait s’appeler Ernesto
Le soleil allume ce qui reste d’herbe pour l’accouchement de l’été
l’automne est à la porte quoi que je pense que je ne passerai pas l’hiver à rentrer le boeuf à la prochaine crèche
le sujet m’interpelle
détacher l’âne de la noria pour violacer encore un chardon serait plus piquant de vie que d’embrasser la bague de l’évêque pour sortir le goupillon
Sans fleurs ni couronnes
que tes yeux tournant le manège où les rires de gosses sont assis.
Niala-Loisobleu – 13 Septembre 2021
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