
TA PLACE ASSISE
Foin des herbes, les insectes travaillent en trois-huit, pointu le système tousse, un gang graine du bordel
Et puis l’automne arrive
je mets la pensée d’un printemps mis à part dans la place vacante laissé par les feuilles mortes
le merle siffle le raisin à la bouteille
serait-il visionnaire ?
Voilà bien un genre caduque
l’homme vit (et encore…) au jour le jour avec de plus en plus de mal à arriver au seoir
La Nymphe, chatte à poils longs passe entre les fleurs du tissu
féline
l’oeil branché en direct panneau solaire
En voulant passer par les tours, j’ai du rebrousser chemin, route barrée, on prépare samedi
alors me suis garé le plus loin possible d’un parcmètre, dans l’idée le désir de trouver du crottin et des bouses en place de bitume
le pouvoir de mon imaginaire à mis une vache au bon endroit, il y avait plein d’entrain attelé à un cheval
il jouait du piano pendant qu’elle chantait
comme ce n’était qu’une clairière, il n’y avait pas de place gardée au non de quelqu’un
ta chaise en revanche, le chien émoi on la reconnu aux fleurs de ta peau
églantier d’automne fait avec les pommes briller les cuivres du feuilleté de la patte
Niala-Loisobleu – 15 Septembre 2021
Tu vois
J’ai fait de mon mieux
Avec le grand chien de la nuit
Que je devine encore tout tremblant d’enfance
Mon veilleur sans fenêtres qui me suit des yeux avec confiance
M’a ouvert des aurores d’églantines extraites des plus hautes futaies
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Dans la nuit tu fusais si éclairante que le chien n’a pas eu besoin de flair
Qui dit mieux…
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