La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Seni düşünmek güzel şey, ümitli şey,Dünyanın en güzel sesindenEn güzel şarkıyı dinlemek gibi bir şey…Fakat artık ümit yetmiyor bana,Ben artık şarkı dinlemek değil,Şarkı söylemek istiyorum.
Penser à toi
Penser à toi, une chose bonne, une chose prometteuse est comme écouter le plus belle chanson de la meilleure voix du monde… mais l’espoir n’est pas suffisant pour moi de plus car je ne veux pas entendre des chansons je voudrais chanter.
Du bois des planches que la terre mord du bas et mâche doucement, l’herbe se laisse venir
un bout de pierre à meule tourne
affûtant le passage que la lame met en anatomie
« Peau-qui-brûle », c’est le nom de mon cheval, est à crinière du joint des planches où les harnais laissent pendre ces tours de reins qui tirent les mouettes en plein-terre
Le tronc tordu du grand-chêne aspire à la justice comme l’application d’une logique se passant de justification
ça gémit partout en s’engouffrant
un coin de clapiers tape du lapin, les poules vont et viennent, la paille se laisse aller d’une litière au tirage au sort d’une brève de comptoir que le coq domine d’un regard de propriétaire
J’ai vu la trace que les roues ont laissées
y enfilant mes pieds-nus pour sentir l’empreinte chaude
comme l’échelle conduit au foin des corps rompant la trêve des codes
A travers la haie, le bruit des galets que la mer roule, fait rêver la vieille charrue dételée qui monte la garde
Il parlait seul son beau visage Ruisselait d’algues l’horizon Le roulait dans ses frondaisons D’étoiles et d’œillets sauvages Amour trop fort pour sa raison
« Soleil disait-il que l’écume Soit mon abeille au pesant d’or Je prends la mer et je m’endors Dans la corbeille de ses plumes Loin des amis restés au port
Ah que m’importent ces auberges Et leurs gouttières de sang noir Les rendez-vous du désespoir Dans les hôtels meublés des berges Où les filles font peine à voir
J’ai préféré aux équipages Le blanc cheval de la marée Et les cadavres constellés
Qui s’acheminent vers le large
A tous ces sourires navrés
Sur la plage où naissent les mondes
Et l’hirondelle au vol marin
Il revenait chaque matin
Les yeux brûlés de sciure blonde
Son cœur épanoui dans ses mains
Il parlait seul son beau visage Ruisselait d’algues l’horizon Le roulait dans ses frondaisons D’étoiles et d’œillets sauvages Amour trop fort pour sa raison
« Soleil disait-il que l’écume Soit mon abeille au pesant d’or Je prends la mer et je m’endors Dans la corbeille de ses plumes Loin des amis restés au port
Ah que m’importent ces auberges Et leurs gouttières de sang noir Les rendez-vous du désespoir Dans les hôtels meublés des berges Où les filles font peine à voir
J’ai préféré aux équipages Le blanc cheval de la marée Et les cadavres constellés
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