Quant à réunir


Quant à réunir

Au premier mouvement de la pédale wah-wah, en voyant les fourmis partir en tous sens, j’ai pensé aux nageoires des chants de blé lorsque le vent sort des coquelicots un autre goût du peint

On couve en soi plus d’envie en consigne, que de secousses au départ des trains

Et le sifflement de la glace baissée dans le couloir quand on se penche sur l’écartement des cuisses de sa voisine coin d’en-face, Le voyage sort du tunnel. Mène à quai 5′ d’arrêt. Vous allez où, Mademoiselle, lui-dit-il, en rapprochant son jeu nous comme on sort sa carte pour une réussite. Elle baisse les yeux. Puis décommande son attente de rien en se disant ma foi si les voyages forment le jeûne est-ce pour mourir ventre vide ?

Les trains redonnent aux transports un surréalisme qui est moins chiant qu’une journée de cours à apprendre par coeur ce qui n’a rien des cris, la philosophie d’un lit-clos sur l’abstinence a mille fois plus raison qu’un théâtre d’ombre en projection quotidienne

Léonor Fini

m’a fasciné par son parlé le chat, le miaulement des profondeurs dans la courbe du do qu’elle a eu, c’est accourir dans l’ô riant express.

Niala-Loisobleu – 30 Mars 2021

QUAI DE L’AUBE


QUAI DE L’AUBE

Déchirure du tunnel à quai

dans les derniers blancs mentaux

l’aube prend conscience

d’hâler son jour

pendant que la mue va au rempailleur.

Niala-Loisobleu – 30 Mars 2021

ME NU


ME NU

Bouturé comme un matin sans slip

un oiseau sur la hanche

m’a chanté en bonzaï

que ce mardi sans gras laisserait la frite en quartier-libre

en remontant la nouille de pistou

Un art total cette culture.

Niala-Loisobleu – 30 Mars 2021

ET VEILLE AU VERSANT


ET VEILLE AU VERSANT

Des cordes que gratte la pierre plate

Se loge une lumière de coin de lune

Le feu tient ce qu’il faut de braises

En balises animées tapies au tissage

Un bonjour paisible s’élève aux mains du village

Niala-Loiobleu – 30 Mars 2021