DU JOUR AU LENDEMAIN CE SOLEIL MUTE


DU JOUR AU LENDEMAIN CE SOLEIL MUTE

« Cher Sagittaire, aujourd’hui, en amour, vous avez besoin de ressentir que les personnes que vous aimez et que vous estimez sont présentes pour vous. Désir d’affection, de tendresse, envie d’entendre que l’on vous aime, toutes les formes de preuves d’amour sont les bienvenues. De votre côté, vous exposez vos sentiments de façon XXL »

Je confirme avoir eu ce ressenti au levé….mais à part un véritable soleil météo, le moins qu’on puisse dire c’est que le vent a tourné depuis hier sans que j’y sois pour quelque chose

Alors la vérité étant devenue aménageable …on ne se méfierait jamais assez

Seulement devoir se méfier de tout comme de tous c’est pire qu’une lèpre dévorante

Le choc au ventre j’ai repeint le 8 d’hier sans le noircir, il ne méritait pas cette imposture. En revanche en blanchissant sa partie fausse je lui ai redonné sa vérité haut-la-main

L’oiseau sent toujours le vent qui tourne avant la tempête

Aider les autres ne doit pas conduire à se faire passer pour ce que l’on est pas, que l’on a pas dit, que l’on a pas fait et encore moins voulu

écrire l’amour en rimes à rien, c’est pas joli du tout

je ne veux pas laisser le laid pénétrer, j’ai dit ce que je ne veux pas galvauder du Beau.

Niala-Loisobleu – 29 Mars 2021

On ne se méfie jamais assez – Julien Clerc


On ne se méfie jamais assez – Julien Clerc

On ne se méfie jamais assez
Les alarmes, les sirènes de pompiers
L’amour a tôt fait de les faire taire
L’amour fait tomber toutes les barrières

Hey hey
Je suis tout à toi, j’ai dit
Hey hey heyEt tout de moi elle a pris
Elle a pris ma tête et j’ai dit oui
Elle a pris mes bras pour toutes ces nuits
Elle a pris mon cœur
Et mon cœur s’est épris
Et mon cœur s’est épris

On ne se méfie jamais assez
Pourquoi vivre si c’est pour se méfier
On se sent les instincts généreux
On donne sans compter et c’est tant mieuxHey hey
Je suis tout à toi, j’ai dit
Hey hey heyEt tout de moi elle a pris
Elle a pris ma tête et j’ai dit oui
Elle a pris mes bras pour toutes ces nuits
Elle a pris mon cœur
Et mon cœur s’est épris
Et mon cœur s’est éprisTatadalalalatadata
Tatadalalalatadata
Oh dadada
(Oh dadada) Et mon cœur s’est épris

On ne se méfie jamais assez
C’est bien trop tard qu’on sent le danger
J’aurais dû savoir que tout se gâche
Ma jolie fleur était une peau de vache

Hey hey
Être à toi, je ne veux plus
Hey hey hey

Mais elle ne m’a rien rendu
Et depuis sans tête, sans bras, ni cœur
Un fantôme vidé de l’intérieur
Je chante à qui veut l’entendre, ma douleur
Entendez ma douleur
Tatadalalalatadata
Oh dadada
Oh datadalalalatadata
Oh dadada
Oh dadada (Entendez ma douleur)
Hey, oh tatadalalalatadata
Oh dadada
Oh datadalalalatadata
Oh dadada
Oh dadada (Entendez ma douleur)
Oh datadalalalatadata
Oh dadada
Oh datadalalalatadata
Oh dadada
Oh dadada (Entendez ma douleur)

 Paroliers : Alexandre Michel Andre Beaupain / Julien Clerc

CRIBLE


René Char

CRIBLE

Plus il comprend, plus il souffre. Plus il sait, plus il est déchiré. Mais sa lucidité est à la mesure de son chagrin et sa ténacité à celle de son
désespoir.

Le désir ne sème ni ne moissonne, ne succède qu’à lui et n’appartient qu’à lui. Il se désigne cependant comme le créancier absolu.

Jeunes, à la minute, vous seuls savez dire la vérité, en dessiner l’initial, l’imprévoyant sourire.

On ne contourne pas, on passe. On croit passer, on touche au terme. L’étendue de futur dont le cœur s’entourait s’est repliée.

Un murmure d’amour, un murmure de haine. Il ne se dérobait pas, s’enfonçant dans le dédale et l’invisibilité d’une âpre pauvreté, d’un secret martial, pour ne plus
les entendre.

Paresseusement s’effaçait de la corniche du toit la fable d’enfance de l’hirondelle successive.

René Char

EMPREINTES PRISES DANS LE CARTON A CHAUSSURES 3


EMPREINTES PRISES DANS LE CARTON A CHAUSSURES 3

Quand j’peins l’écrit

Quand plus lourd qu’une pierre à porter de légende mytho, ton jour se prend lui-même en filature, que pourrais-tu espérer qu’il en sorte ? Un proverbe dit qu’il faut commencer par balayer devant sa porte.

Et ça porte.

Le faux est devenu une telle vérité, que plus rien ne lui échappe.

On vit un mensonge.

Enorme difFérence avec la forme mensongère connue depuis toujours. A présent quand c’est pas leurre c’est encore leurre. Evidemment ça corrompt autrement qu’une chanson de Bachelet. Pire qu’une usine éco-musée, un terril de campagne aménagé en remonte-pente pour la déprime. On te pique à gogo, l’addiction se fait lourde (sans miracles). Le climat atteint le mental dans sa dégradation. Basta !

Les abus d’amour en tous genres, preuves à l’appui de conduite strictement intêressées font florès.

A tout ce qui aurait du me pourrir la vie – faut dire que depuis un an, l’entreprise a été menée avec une volonté étonnante – je dis ramassez vos billes j’vais continuer à vivre le plus longtemps possible. Quelque soit la durée qui me reste, sachez que je vais la faire plus belle qu jamais. D’une propreté d’autant plus grande qu’elle sera sans vous, les gales, morbacs de dessous sales, chancres mous, rats dégoût. D’autant que chaque jour sera plus dur avec le Macron que vous nous avez scotché pour cinq ans, voilà un motif qui pourrait se suffire à lui-même. Mes faux-amis, faux-témoignages d’attachement, je vous quitte sans regrets, j’ai donné plus que vous avez pris.

L’Amour ne baisse en rien de son grand A

Bien au contraire il grandit

il s’élève

Lumineux

Sacré

Présent au seul endroit qui ne s’étale pas comme un trottoir où l’on racole. Mon Coeur te garde ma Muse, ton jardin est fertile parce que mieux que bio, nature.

Niala-Loisobleu – 31 Août 2017

P1040466

LEGENDE DE PAUL GILSON


LÉGENDE DE PAUL GILSON

Enfant magicien perdu

Je me souviendrai de ce regard

Qui faisait chanter l’ombre.

Des yeux de l’enfant d’autrefois caché

Dans le beau visage mortel

Je me souviendrai, comme de la mémoire vivante

Peuplée d’ondines et de merveilles.

Maintenant que tu traverses le vert miroir

D’Alice et que tu rejoins les années anciennes

Où ton enfance d’un cri sans fin t’appelait,

O toi, veux-tu, ne nous oublie pas qui restons égarés

Parmi les feuilles mortes d’un monde

Où les fées ne sont plus..

Georges Emmanuel Clancier