CAP ÎLAIRE


CAP ÎLAIRE

Le soleil à sa nature se désaltère aux quartiers de la lune en connexion privée tout en peignant la comète à la causeuse du chevalet

Les virages sont la mémoire d’une ligne droite invariable

Que les galets marquent

La ligne de paume jaugeant le poids de la quille et l’ampleur de la voilure en fonction de l’attirant d’ô

Les lucioles autour en lampe-tempête.

Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021

L’ENFANT PARLE


Il ferme le poste pour tremper ses yeux dans les cartes-postales. Ce matin il a fait corps avec la piscine comme pour plonger dans l’intime de son vouvoiement. Un jardin a sa vie forte et belle sur les laves volcaniques d’une éruption native. Ce fut la naissance de L’EPOQUE

Des virages, la route de là corniche en dévoilant au chauffeur plus que l’enchantement. Tout au fond de la terre. La Racine. La Vie. L’Oeuvre.

Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021

NIALA 2019 – BALEARES Île Majorque Serra Tramuntana

VA, QU’ SAIN


VA, QU’ SAIN

Les pôles émergent du froid la portée de l’itinéraire, tendant à l’aiguille le rappel du sens de la pierre

de son état brut au polissage

Ulysse présent en chaque voyage

Pénélope tissant l’absolu d’une Epoque pendant que son oiseau-marin des bordées dessalant jette une ancre-flottante pour tenir le mât à la verticale de sa quille

La corde de l’âme élingue une vérité profonde sous l’archet du vent, du plâtre sorti vient l’airain fondu par la force de l’oeuvre

Tu t’étonnais à la naissance de la vigueur de ton écriture tandis que rompu au large je tissais tes mots d’une main trop à l’écoute de la couleur du ciel

Il faut même au vieux loup le cri des yeux de la jeune louve face à la lune pour percer le secret de l’Arbre à Soie arraché au violoncelle orgasmique de la Vie

Il fait froid, le va qu’sain vient sauver le tant de la rature.

Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021