Jour : 10 mars 2021
BRUT DE POESIE : Menschen
CAP ÎLAIRE
CAP ÎLAIRE
Le soleil à sa nature se désaltère aux quartiers de la lune en connexion privée tout en peignant la comète à la causeuse du chevalet
Les virages sont la mémoire d’une ligne droite invariable
Que les galets marquent
La ligne de paume jaugeant le poids de la quille et l’ampleur de la voilure en fonction de l’attirant d’ô
Les lucioles autour en lampe-tempête.
Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021
L’ENFANT PARLE
Il ferme le poste pour tremper ses yeux dans les cartes-postales. Ce matin il a fait corps avec la piscine comme pour plonger dans l’intime de son vouvoiement. Un jardin a sa vie forte et belle sur les laves volcaniques d’une éruption native. Ce fut la naissance de L’EPOQUE
Des virages, la route de là corniche en dévoilant au chauffeur plus que l’enchantement. Tout au fond de la terre. La Racine. La Vie. L’Oeuvre.
Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021
VA, QU’ SAIN
VA, QU’ SAIN
Les pôles émergent du froid la portée de l’itinéraire, tendant à l’aiguille le rappel du sens de la pierre
de son état brut au polissage
Ulysse présent en chaque voyage
Pénélope tissant l’absolu d’une Epoque pendant que son oiseau-marin des bordées dessalant jette une ancre-flottante pour tenir le mât à la verticale de sa quille
La corde de l’âme élingue une vérité profonde sous l’archet du vent, du plâtre sorti vient l’airain fondu par la force de l’oeuvre
Tu t’étonnais à la naissance de la vigueur de ton écriture tandis que rompu au large je tissais tes mots d’une main trop à l’écoute de la couleur du ciel
Il faut même au vieux loup le cri des yeux de la jeune louve face à la lune pour percer le secret de l’Arbre à Soie arraché au violoncelle orgasmique de la Vie
Il fait froid, le va qu’sain vient sauver le tant de la rature.
Niala-Loisobleu – 10 Mars 2021
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