DES RIVEES MUSICALES


DES RIVEES MUSICALES

A peine au fait de la lanterne, sur l’appui du sommet , le phare fit jour à l’écume par balaiement circulaire en se tenant le Centre comme racine de rambarde

Comment vous dire la densité du ressenti ?

Le monde marin débordant la fosse mit le chef debout face à l’orchestre

seins phoniques en bal populaire au carrefour d’une révolution lunaire, hanches en bouche des hauts-bois, violons de l’alto de la chanteuse à voix grave aux mandolines vénitiennes profitant d’un arrêt paquebot

pipeaux mis en quarantaine pour un jazz-band sans remontant

peau à peau comme à l’origine de la découverte de la grotte, les tambours sont allés au plus profond quérir

les cuivres en astiquant à la mode de quand on cuisinait à l’ancienne

J’aime le baroque

c’est inspiré

créatif

sacré

imaginatif

possiblement prêt à jouer partout sans se tenir aux fins de semaine tombant à la paye

Ah sous les voûtes d’un roman abandonné en pleine campagne

quand ça gagne la flèche du tympan

ça me retourne pareil que cette Musique que m’a composée Ma, ce Dimanche

Au point qu’à l’atelier où elle m’attendait j’ai peint comme un manuel participant au changement planétaire, lâchant le renouvelable tel un Magicien mettant le 8 au monde.

Niala-Loisobleu – 28 Mars 2021

L’EPOQUE 2021/7 « MUSIQUE »


Voici le N°7 de la nouvelle EPOQUE 2021 en collaboration avec BARBARA AUZOU : « MUSIQUE » Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa

L’EPOQUE 2021/7 « MUSIQUE »

Niala

Acrylique s/toile 55×38

L’EPOQUE 2021/7 « MUSIQUE »

je garderai 

en ton mineur 

ta petite main de pluie

qui gratte l’idée d’un autre monde

et l’espoir de la rose de mai

tes mots qui brûlent à feu doux

douces veilleuses et petit-lait

larme sur le nord des jardins qui fait

l’eau concave et les projets propices

à l’ipomée

dire que tu écris pour réparer l’enfance d’une injustice

serait réducteur

c’est une composition

une totalité

l’atout majeur les seins les sens et le destin

l’animal arrivé tout entier

Barbara Auzou.

Le souffle du train rapproché


Le souffle du train rapproché

Vagissement de lune

Dans la pleine la voix raccordée recolle au réseau ferré

Le jardin se tient au lit du grand fleuve sans besoin des brassières

Apaisé l’horizon découvre en premier la silhouette du cerisier dans le levé du jour

La voie guette l’arrivée du bon jour en tête de convoi

Aiguillage du tunnel en décolleté sur la jetée où la vague se reconnait les yeux fermés

Et dans la musique d’une semaille d’étoiles en flocons les étocs de défense-côtières se font limer les dents.

Niala-Loisobleu – 28 Mars 2021