
LES YEUX ENTRE CABANE ET BRANCHES
Sortis du roulement automobile au-delà des dits kilomètres
l’aiguille du peint amortit la brûlure des yeux et l’acide barbelé
Par la fenêtre ouvrir la sonorité
du ronronnement régulier du souffle rejoint
Là où l’oiseau multiplie la couleur de la plume sur la palette, perché à la fourche un chant de la meule aiguise
Dans l’intime feuillu en surplomb des veinules d’une saison se voulant clémente
dont les roseurs chapeautent le plus vieil arbre en reconnaissance du jus qu’il transporte en tri-porteur
La poitrine du fruit palpite et gonfle à l’aqueux de cette cérémonie au silence rituel le plus expressif de l’éternel retour
Déjà les femmes des pêcheurs tressent les voiles pour Dimanche
un nu à coucher au Répertoire
sur la tête des couronnes d’églantines, elles montent élever le tertre pour l’Arbre de Vie, chevaux attelés aux cordes des guitares
Niala-Loisobleu – 26 Mars 2021
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