
A L’OISEAU SUR-PLACE
Monté la frilosité du jardin-public en cette heure mémorable où le bas des marches recèle le bruit de vie joyeuse d’un autre tant de ville au fil tenu par son fleuve
Tout est affaire, siffle le merle moqueur
Posées aux frigos du marché-couvert les denrées périssables, lorgnent la péremption au travers de la verrière à la mode Balthazar. Les étals sont là pour tenir quelque chose dans l’assiette, mais les pierres montées restent fondées
J’ai faim
cette pensée fixe me déplace mieux qu’un train de marchandises méconnaissant son contenu, top occupé à s’en tenir à livrée, complètement servile
En signant le livre pour la famille, je regardais dans la foule l’espace à remplir ensemble
Il est vaste
Comme le peu de place qu’il faut octroyer à la mort avant de signer comme pour faire le
LE PORTRAIT D’UN OISEAU
au oeur du lit où les coucous sont enfermés dans une présence mémorielle qui fait pas son numéro d’acrobate
Regarde comme la mer sait la fonction du sel même à marée-basse avec la complicité de la lune tirant le soleil à elle
déshabillée de ses voiles
Niala-Loisobleu – 16 Mars 2021
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