
GISANTS
PAR MICHEL DEGUY
Treuil de la paume qui te lève
Pelvienne ce trente mai
Ton visage passe tout près
Méat de syllabes votives
Tu sèmes trois cierges avant
Que nous passions en revue la
Seine
Les recrues nous prennent
Nous partons
En photos au
Japon
Je te déhanche
Tu me dis que tu
Us ton passé à
L’hôtel blanc
Bottes collants dépecés bain
Le jusant te découvre
Tes bas pèlent ton bas fait l’équilibre
Une autre fois j’ai bu à ton nadir
T’amenant à plus être peut-être
On nous compare à deux barges de
Loire
Nos vies changent doucement à notre quart d’insu
Comme deux barges de
Loire imagine abordées
Démarrées dissociées contrecarrées par
Des souches invisibles se côtoient qu’un
Courant sous la face des contre-courants soude
Il faut redire en l’altérant le même
Qui se méconnaît d’être-trop reconnu
Ce même c’est ta mort et le poème.
Michel Deguy
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